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C’est officiel, la charge USB-C va devenir obligatoire en France

Déjà décidée au niveau européen, l’obligation pour les marques d’adopter l’USB-C pour la charge est désormais une règlementation française. Les marques ont un an pour se mettre en conformité.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

C’est peut-être la fin d’un long sujet récurrent de la tech qui vient de jouer avec la publication au Journal Officiel du décret 2023-1271 du 27 décembre 2023. C’est désormais acté en France, à partir du 28 décembre 2024, une nouvelle réglementation prend effet concernant nos appareils mobiles.

L’USB-C comme port de charge universel

Aucune surprise avec cette publication, il ne s’agit que de la transcription dans le droit français d’une directive déjà actée au niveau européen. À partir de 2024, les appareils électroniques devront proposer l’USB-C comme port de charge. L’objectif : offrir un port de charge universel et interopérable.

 

Plus concrètement, voici les appareils qui auront l’obligation de fournir ce port de charge, s’ils proposent une charge filaire, à partir du 28 décembre 2024 :

  • les téléphones mobiles (les smartphones) ;
  • les tablettes ;
  • les caméras numériques ;
  • les casques d’écoute ;
  • les casques-micro ;
  • les consoles de jeux vidéo portatives ;
  • les haut-parleurs portatifs ;
  • les liseuses numériques ;
  • les claviers ;
  • les souris ;
  • les systèmes de navigation portables (les GPS) ;
  • les écouteurs intra-auriculaires ;
  • les ordinateurs portables.

Tous ces appareils devront proposer une charge par USB-C à 15W (5 volts et 3 ampères). Quid de la charge rapide ? Elle reste bien sûr possible, de façon optionnelle pour le constructeur. L’idée est surtout d’avoir un matelas de compatibilité sur lequel les appareils peuvent retomber quand ils sont connectés à un chargeur différent de leur chargeur officiel.

En réalité, les choses ne devraient pas trop changer pour le consommateur moyen. L’essentiel du marché de la tech a déjà bien entamé son adoption de l’USB-C, et il est rare de trouver des appareils portables avec des ports de charge différents sur le marché.

Seul Apple était mis en lumière comme la marque résistant à cette tendance, et même la firme de Cupertino a été contrainte d’adopter l’USB-C avec l’iPhone 15. Dans son catalogue, ce sont désormais ses claviers et souris que la marque va devoir mettre à jour avec de l’USB-C.

La réglementation précise à chaque fois que l’on parle d’appareils avec un port de charge filaire. Rassurez-vous, la loi ne rend pas obligatoire la présence d’un port USB-C sur une bague connectée, ou une montre.

La présence d’un chargeur doit être indiquée

Dans ce décret, on trouve aussi une nouvelle directive concernant la présence du chargeur dans la boite de l’appareil. Les marques ont bien le droit de faire l’impasse sur un tel chargeur, c’est le cas des derniers smartphones haut de gamme qui ne proposent plus le chargeur dans la boite.

En revanche, les marques doivent clairement indiquer par pictogramme et un autocollant sur la boite quand l’appareil est proposé ou non avec un chargeur.

Seulement pour les nouveaux produits

L’obligation démarrant au 28 décembre 2024 ne concerne que les produits mis sur le marché à partir de cette date. Autrement dit, Apple peut continuer de vendre un iPhone SE équipé d’un port Lightning après le 28 décembre 2024, car il s’agit d’un appareil déjà sur le marché.

Pour les ordinateurs portables, davantage gourmands en énergie et donc où l’intégration de l’USB-C est plus difficile, l’obligation prend effet le 28 avril 2026.

Source: frandroid.com

Bloquez les démarcheurs téléphoniques avec ces fonctions de votre smartphone

Vous en avez assez d’être sollicité à longueur de journée par des démarcheurs téléphoniques ? Vous n’êtes pas le seul ! Heureusement, il existe aujourd’hui des moyens simples pour ne plus être dérangé.

Le démarchage téléphonique est une véritable plaie. Un opérateur qui vous propose de nouveaux forfaits, un prétendu expert en économies d’énergie qui vous incite à réaliser des travaux, un organisme de formation qui veut vous faire profiter de votre CPF… Tous les prétextes sont bons pour vous harceler et vous avoir à l’usure.  Une véritable pollution qui pourrit votre quotidien. Pourtant, s’il était difficile d’y échapper il y a encore quelques années, il est désormais assez simple d’y mettre fin.

Face aux abus des professionnels et aux plaintes des consommateurs et des associations, le Gouvernement a en effet pris des mesures afin de limiter les problèmes liés au démarchage téléphonique. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, l’Arcep (le gendarme des télécoms) interdit d’utiliser des numéros commençant par 06 et 07 pour du démarchage, ces préfixes étant désormais réservés aux particuliers. De plus, les autorités ont durci les règles du démarchage en limitant les appels à des tranches horaires précises, du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h puis de 14 h à 20 h, et en limitant la fréquence des sollicitations. Surtout, l’Arcep a attribué des numéros spéciaux pour les plateformes téléphoniques. De quoi faire un premier tri visuel sur les potentiels appels indésirables, quand le numéro s’affiche sur l’écran Désormais, les professionnels du démarchage doivent utiliser uniquement des numéros commençant par les séquences suivantes :

  • 09 37, 09 38 ou 09 39
  • 01 62 ou 01 63
  • 02 70 ou 02 71

  • 03 77 ou 03 78

  • 04 24 ou 04 25

  • 05 68 ou 05 69

  • 09 475, 09 476, 09 477, 09 478 ou 09 479

En plus de ces mesures réglementaires, qui ne sont pas toujours respectées, il existe des fonctions de filtrage et de blocage directement intégrées aux smartphones sur Android comme sur iOS. Depuis plusieurs versions, Android dispose ainsi d’une fonction de détection automatique des appels indésirables qui se révèle très efficace contre les démarcheurs. Dès qu’elle repère un numéro non sollicité, l’appli Téléphone intégrée au système signale un appel de type spam dans une notification, sans même faire sonner l’appareil. Pratique pour éviter d’être dérangé ! On peut ensuite très facilement bloquer le numéro définitivement. Il suffit d’appuyer longuement sur le numéro de l’appelant afin d’afficher un menu déroulant pour sélectionner l’option de blocage. Pour envoyer les numéros inconnus vers le répondeur, rendez-vous dans l’application Téléphone, puis appuyez sur les trois petits points en haut à droite et sur Paramètres. Cherchez l’option Numéros bloqués, Bloquer des numéros, Signaler comme spam ou une formule équivalente, et activez-la.

Sur iPhone, il est très simple de bloquer un numéro de téléphone. Pour cela, rendez-vous dans l’application Téléphone, puis appuyez sur le bouton Informations (un i bleu dans un cercle) du numéro à bloquer. Il suffit ensuite de presser Bloquer ce correspondant. Cela ne fonctionne que pour les numéros qui vous ont déjà contacté, mais c’est toujours ça de pris. Pour vous débarrasser des appels indésirables dont vous ne connaissez pas le numéro, avant que les démarcheurs ne viennent vous harceler, vous pouvez renvoyer automatiquement les appels inconnus et commerciaux vers votre messagerie. Pour cela, ouvrez les réglages de votre iPhone, puis allez dans Téléphone. et appuyez sur Blocage d’appels et identification puis sur Appels indésirables silencieux afin de les ignorer.

Enfin, notez qu’en plus du blocage de numéros sur vos téléphones, vous pouvez toujours utiliser Bloctel, le service (public) gratuit auquel il faut s’inscrire afin de ne plus être contacté par des démarcheurs. S’il n’est pas efficace à 100 %, il permet tout de même de limiter la casse, en particulier si vous le couplez avec les solutions de blocage offertes par les opérateurs mobiles. Par exemple, l’application Orange Téléphone permet de repérer les numéros qui sont considérés comme du spam. De son côté, Free propose une option gratuite « filtrer les appels non sollicités », avec une liste de numéros indésirables qu’il a établie et qu’il gère. En combinant toutes ces méthodes, vous ne devriez plus être importuné par les démarcheurs.

Source: commentcamarche.net

Pourquoi l’explosion du trafic Internet pourrait bien poser des problèmes

Depuis quelques mois, la petite musique de l’explosion du trafic d’internet pour 2030 se fait entendre. Cette fois-ci, c’est la Fédération Française des Télécoms qui tire la sonnette d’alarme…

D’ici à 2030, le volume du trafic Internet en France sera multiplié par cinq, à raison d’une croissance annuelle moyenne de 21%, si l’on en croit la Fédération Française des Télécoms. Une tendance que l’on peut raisonnablement extrapoler pour l’ensemble du territoire européen, et qui s’explique en bonne partie par l’arrivée de la 5G, mais aussi par une 4G déployée un peu partout, ou encore par de nouvelles habitudes.

Mais voilà : ce n’est pas sans poser quelques inquiétudes quant à la capacité du réseau à tenir le coup. Si le français utilise en moyenne 200 Go par mois, cela pourrait bien atteindre les 1035 Go en 2030, et cela va demander de grands efforts en termes d’infrastructures, entre autres en ce qui concerne les câbles sous-marins, avec à la clé une question : qui va payer la facture ? Si la question que pose la FFT concerne bien évidemment les opérateurs français, on peut s’attendre à un questionnement à peu près identique de notre côté de la frontière.

En ce qui concerne les câbles transatlantiques qui sont gênants de par leur nature internationale, si certains opérateurs français proposent un co-financement par les géants de la tech responsables de cette explosion, il va de soi que Google et ses compères ne sont pas extrêmement emballés par l’idée. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en sera de la situation d’Internet en 2030, et les changements que son explosion aura opérés…

Source: geeko.lesoir.be

Sécurité : que deviennent vos données personnelles après votre mort ?

Abordons un sujet délicat mais néanmoins important : le devenir de vos données personnelles après votre décès. Car oui, à l’ère du tout numérique, il est important de bien préparer l’au-delà pour votre avatar dématérialisé. Android MT vous explique tout.

Dans la vie, une part de nous doit se préparer à la mort. Mentalement bien sûr, chacun fait son chemin en construisant sa propre relation avec le décès, mais aussi au travers d’actions concrètes. Et à une époque ou les informations et données personnelles sont dispersées à travers le Web, l’une de ces actions est la préparation de l’après-vie pour votre empreinte numérique. De vos profils sociaux à vos messageries en ligne, il est primordial d’anticiper le devenir de ces espaces en ligne.

Bien préparer l’au-delà de vos données

Le premier réflexe à avoir est de communiquer vos informations de déverrouillage de smartphone à un proche de confiance. Au-delà de l’hypothèse d’un décès, ce réflexe permettra aussi à cette personne de contacter votre entourage dans toute situation où vous n’avez pas la pleine possession de vos moyens (hospitalisation…). Si vous préférez opter pour une solution entièrement confidentielle, il est aussi possible de confier à un notaire ou un avocat vos informations de connexion, avec des consignes d’usage et de délivrance spécifiques.

Personne décédée : que peuvent faire les héritiers ?

 

Mais au-delà des quelques mesures à prendre en préparation de l’après, il faut savoir que la loi française prévoit un certain nombre de dispositions spécifiques en la matière. Ainsi, un certain nombre d’éléments spécifiques aux profils numériques d’une personne décédée sont à prendre en compte :

  • Un compte est strictement personnel : par principe, un profil de réseau social ou un compte de messagerie est considéré comme soumis au secret des correspondances. Leur accès est donc limité, même après le décès d’une personne.
  • Un profil peut être mis à jour par les héritiers : l’article 85 de la loi Informatique et Libertés permet aux héritiers, sur justification de leur identité, de demander au responsable d’un fichier (réseau social…) de procéder à la mise à jour des données pour indiquer le décès d’un proche.
  • Un compte peut être supprimé : sauf si la personne décédée avait indiqué le contraire, il est possible pour les héritiers de faire supprimer ses profils numériques.
  • Les données d’une personne décédée doivent êtres respectées : il est possible de saisir les tribunaux si les héritiers jugent que l’usage de données relatives à une personne décédée porte atteinte à sa réputation ou son honneur.

Enfin, sachez que la plupart des acteurs numériques majeurs, comme Google, Apple ou encore Meta, prévoient des procédures spécifiques à la gestion des données d’une personne décédée. Des formulaires existent, cependant, prenez votre mal en patience, les délais de traitement peuvent êtres (très) longs.

Source: android-mt.ouest-france.fr

Google Chrome passe à la version 120 et ouvre son moteur de recherche à la concurrence

Google déploie depuis plusieurs années de nouvelles versions de son navigateur phare, Google Chrome. Désormais, c’est la version 120 qui vient de sortir. Celle-ci apporte un lot de nouveautés assez intéressantes, et qui va clairement dans le sens des utilisateurs sur de nombreux points.

Les différentes lois proposées par l’Union européenne ces derniers temps façonnent le monde de la tech, et Google n’y échappe pas avec son navigateur Chrome. Certaines fonctions semblent clairement visées dans le sens d’une ouverture pour les utilisateurs, et d’une conformité en amont des lois de l’UE.

Plus grande ouverture et fin des cookies tiers

Google Chrome va désormais proposer aux utilisateurs de définir un moteur de recherche par défaut. C’est une grande avancée pour les utilisateurs, qui pourront choisir autre chose que Google Search à l’initialisation du navigateur. Cette avancée n’est pas anodine, c’est une conséquence directe de la DMA, la législation sur les marchés numériques qui vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles sur le marché européen.

Google Chrome macOS © © photosince / Shutterstock
Le navigateur Google Chrome est compatible Windows, macOS, Linux, Android et iOS. © photosince / Shutterstock

Un autre point intéressant, c’est un début de la réduction des cookies tiers. Ces données ne seront progressivement plus prises en charge par Google Chrome et remplacées par un nouveau mécanisme de traçage collectif baptisé Privacy Sandbox. C’est quelque chose qui risque de changer le Web à terme, et devrait en théorie rendre la publicité en ligne moins invasive pour la vie privée des utilisateurs. Un temps d’adaptation est d’ailleurs prévu pour les développeurs et les éditeurs, le temps de modifier leurs sites Web.

Dernier atout de Chrome 120, c’est son contrôle de sécurité intégré (Safety Check). Désormais, cette vérification va pouvoir se faire d’elle-même. Ce sera un vrai gain de temps et de sécurité pour les utilisateurs qui n’auront plus besoin de lancer cette fonction en se rendant dans les menus du navigateur. Pour rappel, ce contrôle de sécurité permet de vérifier si les mises à jour de Chrome ont bien été effectuées ou, encore, la sécurité autour des mots de passe.

 

Source: clubic.com

Faux site France connect services : le piège presque parfait

L’histoire débute par l’envoi en masse de courriers exploitant le service de la poste AR24. « Mon épouse a reçu ce matin un courrier recommandé du service ar24 qui après vérification semble original mais le contenu du recommandé lui ne l’est pas. » explique une source de ZATAZ. Le courrier usurpateur propose de payer en ligne une amende sur un site web qui réclame toutes les données personnelles et numéro de CB.

Le malveillant a utilisé l’image et le sérieux de l’outil de La Poste, la lettre recommandée électronique AR24 (LRE). Un outil qui possède la même valeur juridique que la lettre recommandée papier.

Payer sa contravention

Le courrier annonce formellement qu’une contravention routière avait été enregistrée à votre encontre. Le contenu du message, bien rédigé, semble émaner d’une autorité gouvernementale française authentique : ANTAI. Il exhorte les destinataires à régler immédiatement l’amende correspondante en suivant un hyperlien fourni. La duplicité du pirate est telle que même des internautes peuvent se faire avoir par ce piège tendu, orchestré un week-end : AR24 + faux message !

Pour rendre son opération plus crédible, le pirate a orchestré une réplique parfaite de la page web officielle du gouvernement français dédiée aux amendes routières. Le site frauduleux arbore un logo gouvernemental, utilise les couleurs officielles, affiche un dossier de contravention, et présente des formulaires de paiement presque identiques à ceux de l’entité authentique. L’URL usurpateur utilisée est « franceconnect[.]services« , une adresse qui imite « subtilement » celle du service gouvernemental réel. Sauf qu’il manque le .gouv.fr !

Ne répondez pas !

Les victimes qui suivent le lien tombent alors inexorablement dans le piège. Tout semble authentique : le recommandé, le cadre institutionnel, les instructions, les informations relatives à la contravention, et bien sûr, les champs de saisie pour les données personnelles et bancaires. Les victimes sont ainsi incitées à divulguer leurs informations sensibles, notamment les numéros de leurs cartes bancaires, sous le prétexte de régler la supposée contravention.

Le piège est efficace, n’importe qui peut se faire avoir dans la précipitation de l’action comme le montre la vidéo, ci-dessous. Le chanteur Dave explique comment il s’est fait voler, en quelques heures, pas moins de 38 000€. Au point qu’un pirate est venu chercher ses cartes bancaires, à sa porte. Le Social Engineering dans toute son efficacité.

Toutefois, tout n’est pas perdu, car il existe des moyens de se prémunir contre de telles escroqueries sophistiquées. Voici quelques stratégies de protection pour éviter de devenir la prochaine victime d’une telle tromperie.

  1. Vigilance accrue envers les messages non sollicités : Les communications non sollicitées qui requièrent des informations personnelles ou financières doivent être accueillies avec une méfiance rigoureuse. Les autorités gouvernementales n’utilisent généralement pas les SMS pour demander des paiements.
  2. Vérification minutieuse de l’URL : Avant de cliquer sur un lien, il est impératif de vérifier attentivement l’URL. Les sites frauduleux modifient souvent légèrement l’adresse web pour induire en erreur les utilisateurs.
  3. Utilisation d’outils de sécurité informatique : Maintenir à jour un logiciel antivirus et un pare-feu efficace constitue une barrière essentielle contre les menaces en ligne. Le Service Veille ZATAZ peut vous alerter en cas de fuite de vos données, dans le darkweb.
  4. Non-divulgation de données sensibles : Les informations personnelles, les numéros de carte bancaire et autres données sensibles, comme la double authentification, ne devraient jamais être partagés en réponse à des liens ou des courriels non sollicités.
  5. Contact direct avec l’institution concernée : En cas de doute concernant une demande de paiement, il est fortement recommandé de contacter directement l’institution ou l’organisme en question par téléphone ou par l’intermédiaire de son site web officiel : https://www.antai.gouv.fr ou https://www.amendes.gouv.fr/tai

Source: zataz.com

Gemini, la super IA de Google, est indisponible en France

Depuis le 6 décembre, Google propose une version actualisée de Bard propulsée par Gemini Pro, son nouveau modèle de langage annoncé comme supérieur à GPT-4 d’OpenAI. Gemini Pro est disponible dans 170 pays… mais la France n’en fait pas partie.

Un air de déjà-vu ? Au lancement de Bard en mai 2023, Google avait décidé d’écarter la France. La raison ? La législation européenne, qui l’avait contraint à adapter son chatbot au RGPD, pour que les États membres soient maîtres de l’utilisation de leurs données. Il avait fallu attendre le 13 juillet pour voir débarquer Google Bard dans l’Union européenne, soit près de deux mois.

Le 6 décembre, Google a annoncé Gemini, son nouveau super modèle de langage multimodal conçu pour transformer l’entreprise. Gemini est présenté comme supérieur à GPT-4 d’OpenAI, peut commenter ce qu’on lui montre en temps réel et devrait être intégré, à terme, à tous les produits de Google. « Le début d’une ère » selon Google, qui commence par une intégration de Gemini Pro, le modèle intermédiaire, à Bard. Google reconnaît en somme que Bard n’a jamais été un bon rival de ChatGPT, mais Gemini va lui permettre de rattraper son retard.

Dans un premier temps, Gemini ne parle qu’anglais. Google indique cependant qu’il est disponible dans 170 pays, ce qui pouvait laisser supposer qu’il marcherait dans tous les pays où Bard est disponible. Pourtant, dans la fameuse liste des 170, il n’y a aucun pays de l’Union européenne.

Gemini en France, ce sera sans doute pour 2024

Pour en avoir le cœur, nous avons testé deux configurations :

Sans VPN, nous avons demandé à Google Bard quel modèle de langage il utilise (« What LLM are you using? »). Première observation : le logo de Bard affiche désormais l’inscription « PaLM 2 » en dessous de son icône. Il s’agit du modèle de langage dérivé de LaMDA, le « prédécesseur » de Gemini. Dans sa réponse, Google Bard ne répond pas vraiment. Quand on insiste, il indique alors qu’il utilise Gemini Pro, puis se ravise, en expliquant s’être trompé… Une nouvelle hallucination caractéristique de Bard.

Bard en France n'utilise pas encore Gemini.
Bard en France n’utilise pas encore Gemini. // Source : Numerama

Même question avec un VPN configuré aux États-Unis. Nous demandons à Google Bard son modèle de langage (« What LLM are you using? »). Le logo de Bard n’affiche plus PaLM 2 et le chatbot fait des blagues, par exemple en écrivant « LOL, I got it wrong earlier today » (LOL, je me suis trompé plus tôt). En poussant notre question, nous arrivons à lui faire dire qu’il utilise parfois LaMDA pour des questions simples, mais qu’il switche sur Gemini Pro dès qu’il doit être créatif. Bard ne semble pas avoir parfaitement implémenté son changement de modèle de langage, mais il semble bien avoir pivoté vers Gemini Pro ici.

Avec un VPN, Bard a accès à Gemini Pro.
Avec un VPN, Bard a accès à Gemini Pro. // Source : Numerama

Quand est-ce que Gemini Pro sera disponible en France ? Bard parle de « début 2024 », alors que le communiqué de Google indique « dans le futur proche ». Il faut sans doute s’habituer à cette nouvelle donne : les services web arriveront sans doute souvent en retard dans l’Union européenne. Mais Google ne devrait pas trop tarder à déployer Gemini en France.

En 2024, le géant du web prépare d’ailleurs une version améliorée de Bard, nommée Bard Advanced, avec un accès à Gemini Ultra, son modèle de langage capable de voir et d’entendre. Certaines rumeurs la présentent comme un futur abonnement payant, mais Google n’a rien dit qui va dans ce sens.

Source: numerama.com

Windows 10 : il va falloir payer pour utiliser l’OS après 2025

Microsoft a annoncé une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent continuer à utiliser Windows 10 après la fin de sa prise en charge. Comme pour Windows 7, le système d’exploitation aura droit à son programme ESU qui allongera sa durée de quelques années. Mais, comme pour Windows 7, ce programme sera payant.

windows 10

Dès les débuts de Windows 10, Microsoft a été très claire : le support du système d’exploitation s’arrêtera en 2025. Le 14 octobre plus précisément, ce dernier arrêtera de recevoir des mises à jour de sécurité, ce qui le rendra de fait obsolète puisque vulnérable aux cyberattaques. Si l’OS continuera de recevoir des fonctionnalités mineures jusqu’à cette date, ces millions d’utilisateurs à travers le monde n’ont plus que deux ans pour passer à Windows 11.

C’était, du moins, ce qui était prévu jusqu’à maintenant. Mais Microsoft vient de tendre le bras à tous ceux qui souhaitent prolonger l’expérience le plus longtemps possible. En effet, la firme de Redmond vient d’annoncer le lancement d’un programme ESU, pour Extended Security Updates (mises à jour de sécurité étendues) pour Windows 10, qui permettra de retarder l’échéance de l’obsolescence.

WINDOWS 10 NE VA PAS MOURIR EN 2025

Si vous êtes un vétéran de Windows 7, ce nom vous dit certainement quelque chose. Si le support de l’OS s’est officiellement arrêté en 2020, le programme ESU a permis aux utilisateurs de rester jusqu’en 2023, jusqu’à ce que tout s’arrête enfin le 10 janvier. Néanmoins, ce support étendu ne s’est pas fait sans contrepartie. Pour en profiter, il faut bien évidemment payer.

Comme on pouvait s’y attendre, la formule sera la même pour Windows 10, à ceci près que cette fois, le programme ne sera pas réservé aux entreprises, puisque les particuliers pourront également en profiter. Pour l’heure, on ne connaît pas encore le prix de ce programme, qui devrait être sous forme d’abonnement mensuel, ni la durée de la prise en charge supplémentaire. Microsoft devrait livrer plus d’informations à l’approche de la date butoir.

Pour rappel, Windows 10 est encore à ce jour, et de très loin, la version de Windows la plus populaire dans le monde.

Source: phonandroid.com

Android : Google va intégrer un scanner de documents à son explorateur de fichiers Files

Google fait « ruisseler » les nouveautés apportées récemment à l’explorateur de fichiers de son application Google Drive… sur l’explorateur de fichiers « Files » d’Android. Une excellente nouvelle.

Après avoir nettement musclé le jeu de l’Explorateur de fichiers sur l’application Google Drive, Google étend ces nouveautés à celui d’Android au travers de l’application « Files ». Parmi elles, un mode « capture automatique » permettant de scanner beaucoup plus facilement des documents à l’aide de l’appareil photo, mais aussi quelques outils complémentaires pour affiner la numérisation sans effort.

Scanner des documents sur Android devient plus simple

Comme le rapporte @Nail_Sadykov sur X.com, un bouton flottant a notamment fait son apparition sur Google Files. Cliquer sur ce dernier a pour effet de lancer le même dispositif que sur Google Drive, permettant de scanner des documents à l’aide de machine learning… pour de meilleurs résultats.

L’interface de prévisualisation de l’appareil photo comporte alors deux modes : Manuel et Capture automatique. Dans le cas de la capture automatique, tout se fait sans intervention de l’utilisateur. L’IA identifie automatiquement l’objet ou le document, puis le scanne aussitôt. La capture manuelle requiert pour sa part de cadrer par soi-même le document et de cliquer sur le bouton de déclenchement.

Comme le précise Android Police, quel que soit le mode utilisé, plusieurs outils seront accessibles par la suite afin d’améliorer le résultat, le recadrer, ou même y ajouter des filtres. Une fois la numérisation achevée, le document sera enregistré par défaut dans Google Files, dans un dossier dédié.

L’Explorateur de fichiers d’Android, encore meilleur

On apprend par ailleurs que Google a ajouté un raccourci « Drive » au sein de l’application Files, dans l’onglet « Parcourir » et sous la section « Périphériques de stockage ». Cet onglet permet de basculer rapidement sur Drive pour accéder aussitôt tous les fichiers sauvegardés sur le cloud.

Notez par contre que Google est toujours en train de déployer ces nouveautés, de manière progressive, et visiblement au travers d’une mise à jour opérée directement par ses serveurs. Comprenez par là que même si vous avez la dernière version de Files by Google installée sur votre smartphone, il se peut que vous n’ayez pas encore accès à ces nouveaux outils et au raccourci Drive. Rien d’anormal, il faut simplement attendre.

Source: clubic.com

Le piratage d’Okta, fournisseur de services d’authentification, est bien plus grave que prévu

Le fournisseur de services d’authentification Okta vient de révéler que la dernière attaque qu’il avait subie avait en fait touché beaucoup plus de clients qu’annoncé.

Il y a des hacks qui font plus mal que d’autres. Okta avait déjà dû subir une attaque l’an dernier de la part du groupe Lapsus$, attaque qui visait ses clients. Il y a deux mois, une nouvelle attaque avait été à nouveau enregistrée par la société, qui avait alors tenu à rassurer ses clients. Seuls 1% d’entre eux auraient eu leurs données dérobées. Un chiffre qui était en fait très loin de la réalité.

Tous les utilisateurs de l’assistance clientèle concernés

Okta n’est pas à la fête aujourd’hui, comme le montre le recul de son cours à la bourse. Et c’est normal, au vu de la communication qui vient d’être faite. Car alors que la société assurait n’avoir perdu dans l’opération que 1% des données client, il s’avère en fait que la fuite était d’une bien autre ampleur.

Ainsi, dans une lettre envoyée à l’ensemble de la clientèle, Okta explique que les pirates ont pu mettre la main sur les données de toutes les personnes ayant eu accès à son système de soutien de la clientèle. Parmi les données volées, les noms des personnes, ainsi que leur adresse email.

Attention au phishing !

Évidemment, au vu des données récoltées, la première utilisation qui vient à l’esprit serait la création de campagnes de phishing. Mais sur ce point, Okta tente de rester tout de même optimiste.

« Nous n’avons pas vu de preuve directe que l’acteur de la menace utilise cette liste pour lancer des attaques de phishing contre les utilisateurs du système d’assistance » a ainsi indiqué l’entreprise. Même si « les attaques de phishing sont une menace constante » a-t-il été tout de même précisé.

Okta s’est mis en relation avec une société d’expertise numérique afin d’enquêter sur cette attaque. La firme californienne a aussi expliqué qu’elle contacterait individuellement toutes les personnes touchées par ce hack.

 

Source: clubic.com