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Depuis le 9 avril 2024, les routeurs D-Link DIR-645, vulnérables, sont la cible de nouvelles attaques du botnet Goldoon. Ce malware exploite la faille critique CVE-2015-2051, vieille de dix ans qui permet l’exécution de commandes arbitraires.
Qui se souvient de Mirai, le malware qui avait frappé près de 100 000 NAS de la marque D-Link, sait combien les hackers dénichent la moindre faille dans les systèmes de vos machines.
Cette fois, ce sont les routeurs de la marque taïwanaise qui sont dans le collimateur de Goldoon, ce malware qui va exploiter une vieille faille critique pour transformer vos routeurs D-Link en botnet. Malin, mais terrible.
Les NAS ne sont pas non plus épargnés par Goldoon, qui préfère tout de même s’en prendre à plus faible que lui, les routeurs DIR-645, dont les informations d’identification sont plutôt faibles ou bien profite de l’obsolescence de leur firmware.
CVE- 2015-2051, la faille exploitée et « Dropper », le script déployé par Goldoon pour lancer son attaque
Selon Fortinet, le botnet Goldoon exploite la faille CVE-2015-2051 pour propager un script « dropper » à partir d’un serveur malveillant. Ce script est soigneusement conçu pour s’auto-supprimer et peut fonctionner sur diverses architectures système Linux. Une fois injecté dans un appareil, ce « dropper » télécharge et lance un fichier, ouvrant ainsi la porte à une série d’activités malveillantes. Son rôle principal est de récupérer le fichier du botnet en utilisant une clé XOR pour déchiffrer des chaînes spécifiques et construire l’URI complet pour la charge utile. Une fois téléchargée, la charge utile finale est extraite à l’aide d’un en-tête codé en dur, tandis que des mécanismes de nettoyage sont engagés pour masquer les traces dans le système compromis.
« Bien que CVE-2015-2051 ne soit pas une nouvelle vulnérabilité et présente une faible complexité d’attaque, elle a un impact critique sur la sécurité qui peut conduire à l’exécution de code à distance. Une fois que les attaquants ont réussi à exploiter cette vulnérabilité, ils peuvent intégrer les appareils compromis dans leur botnet pour lancer d’autres attaques », préviennent les chercheurs du laboratoire Fortinet qui a découvert la relance de Goldoon.
Une fois infiltré, le malware Goldoon peut lancer diverses attaques DDoS, notamment l’inondation TCP, l’inondation ICMP, ainsi que des attaques plus ciblées comme Minecraft DDoS. Ces attaques peuvent avoir un impact significatif, perturbant à la fois des cibles individuelles et des réseaux plus étendus.
Comment protéger vos routeurs D-Link et vos données personnelles des attaques de Goldoon
D’après le rapport de Fortinet, Goldoon utilise des attaques par force brute pour pénétrer les dispositifs D-Link.
Une fois infiltré, Goldoon transforme l’appareil infecté en un bot, l’incorporant dans un réseau de machines compromises sous le contrôle de l’opérateur du botnet. Ce réseau peut ensuite être utilisé pour diverses activités malveillantes, notamment le démarrage d’attaques par déni de service distribué (DDoS), le vol de données et la propagation de logiciels malveillants sur le réseau, risquant d’infecter d’autres dispositifs.
Bien entendu, le rapport de Fortinet insiste sur l’importance cruciale de maintenir à jour les correctifs et le micrologiciel sur les appareils D-Link. Les micrologiciels obsolètes comportent souvent des failles que les cybercriminels peuvent exploiter. Pour renforcer la sécurité de leurs routeurs ainsi que des données qui y transitent, activez les mises à jour automatiques du micrologiciel : la plupart des appareils peuvent automatiquement télécharger et installer les dernières mises à jour de sécurité.
N’hésitez pas non plus à modifier les informations d’identification par défaut : remplacez-les par une combinaison robuste et unique de nom d’utilisateur et de mot de passe.
Enfin, comme Clubic vous le recommande souvent, mettez en place des pratiques de sécurité réseau solides : activez les pare-feu, utilisez des mots de passe complexes, et soyez vigilant lors de l’ouverture de liens ou de pièces jointes provenant de sources inconnues.
Généralement en pleine nuit, les heures creuses pourraient bientôt être déplacées en journée afin de s’adapter à la production d’électricité d’origine solaire. Ce qui risque de poser un vrai problème aux propriétaires de voitures électriques qui se rechargent le soir.
Si la voiture électrique possède de nombreux atouts et a beaucoup d’arguments en sa faveur, certains détracteurs lui trouvent encore des inconvénients. Parmi eux, le prix de la recharge.
De nouvelles règles
Pourtant, et alors que le prix de l’électricité ne cesse de grimper, charger une auto zéro-émission (à l’échappement) reste toujours plus intéressant que de faire le plein de carburant d’une voiture thermique. Globalement, cette motorisation est bien plus économique à l’usage, puisqu’elle coûte aussi moins cher à entretenir et à assurer. De plus, de nombreux propriétaires profitent d’un système bien pratique pour remplir leur batterie, qui n’est autre que le système d’heures creuses et d’heures pleines.
Ce dernier, qui fonctionne désormais sur certaines bornes de charge publiques comme les Superchargeurs Tesla est surtout utilisé pour la charge à domicile. Logique, quand on sait que plus de 80 % des recharge de voitures électriques se font à la maison. Et le principe est plutôt simple : en clair, le prix de l’électricité est moins cher lorsque la demande est plus faible, c’est-à-dire généralement pendant la nuit. Ainsi, les fournisseurs d’énergie incitent les clients à utiliser leurs appareils à ce moment-là.
Le but ? Mieux répartir la demande, et donc éviter de trop tirer sur un réseau déjà en tension. Et cela arrange tout particulièrement les propriétaires de voitures électriques. En effet, ces derniers se rechargent majoritairement chez eux la nuit, lorsqu’ils rentrent après leur journée de travail. Mais malheureusement pour eux, cela pourrait bientôt changer. Et pour cause, le site Automobile Propre nous informe que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) veut modifier les horaires des heures creuses. Et elle aurait même déjà fait une demande à Enedis en ce sens.
Mais concrètement, qu’est-ce que cela va changer pour les automobilistes ? Et bien pas mal de choses, en fait. Car désormais, la commission aimerait que les heures creuses passent plutôt en pleine journée et n’aient plus lieu le soir. Pour quelle raison très exactement ? Et bien tout simplement afin de s’adapter à la production d’énergie solaire, qui est en fait plus importante de jour grâce à l’ensoleillement. Alors qu’à la base, les heures creuses avaient été pensés pour privilégier l’énergie nucléaire résiduelle en pleine nuit.
Un prix plus élevé ?
C’est pour cela que les heures creuses pourraient être décalées, tandis que la fabrication d’électricité solaire est évidemment inexistante en pleine nuit. La demande y est également plus basse sur ces horaires. Sur le principe, l’idée n’est pas mauvaise. Mais elle risque de porter préjudice aux propriétaires de voitures électriques, qui ne peuvent généralement pas se recharger durant la journée.
Pour la simple et bonne raison qu’ils sont la plupart du temps sur leur lieu de travail, avec leur voiture. Certes, il sera possible de programmer sa machine à laver ou son lave-vaisselle, mais pas de charger son véhicule. Or, ces derniers sont particulièrement énergivores, notamment s’ils sont équipés d’une grosse batterie. Il faut savoir qu’en moyenne, les heures creuses coûtent 25 % moins cher que les heures pleines, ce qui reste tout de même une différence assez notable sur le papier.
Mais dans la réalité, vous verrez que cela reste encore tolérable, pour un pack de taille moyenne. Chez EDF il faut compter 0,27 euro du kWh en heures pleines, contre 0.2068 euro en heures creuses. Ainsi, pour recharger une Tesla Model Y Propulsion dotée d’une batterie de 60 kWh, il vous en coûtera respectivement 16,2 et 12,4 euros. Ce qui est donc plus élevé, mais qui reste tout de même nettement moins cher qu’un plein de carburant classique ou qu’une charge sur un Superchargeur, même si le prix de l’abonnement a été réduit sur ces derniers.
La solution pourrait provenir du V2L, comme sur la Renault 5 E-Tech électrique qui sera dotée de cette fonctionnalité qui ressemble à des heures creuses « dynamiques ».
Microsoft inaugure, dans la dernière mise à jour de ses PowerToys, un tout nouveau module offrant des options avancées au presse-papiers de Windows.
Les PowerToys de Microsoft viennent d’être mis à jour en version 0.81. Bien que cette mise à jour se concentre particulièrement sur l’amélioration de la stabilité des différents utilitaires, Microsoft introduit dans ses PowerToys un tout nouveau module qui va donner un sacré coup de fouet au presse-papiers de Windows : Advanced Paste, autrement dit, une fonction de collage avancé.
Les PowerToys vont révolutionner le copier-coller grâce à l’IA
Avec Advanced Paste, Microsoft propulse littéralement le presse-papier de Windows dans une autre dimension. Et pour cause, le module vous permet tout simplement de convertir le contenu du presse-papiers dans le format de votre choix.
« Advanced Paste est un outil alimenté par l’IA pour mettre le contenu de votre presse-papiers dans n’importe quel format dont vous avez besoin, axé sur les flux de travail des développeurs. Notez que cela remplacera le texte formaté dans votre presse-papiers par le format sélectionné. », indique Microsoft dans le descriptif de l’utilitaire.
Avec Advanced Paste, Microsoft cible tous les utilisateurs. Les développeurs y trouveront par exemple leur compte puisque l’utilitaire sera en mesure de convertir, par exemple, du code, dans un autre langage de programmation.
Mais ce n’est pas tout. Advanced Paste pourra aussi être exploité pour résumer le texte contenu dans le presse-papiers ou encore le traduire dans une autre langue. Vous pourrez même utiliser le module pour demander à l’IA de le réécrire avec une tonalité différente, ou de le styliser pour qu’il colle avec le style d’écriture d’un auteur particulier.
Après avoir sélectionné le texte à l’aide du curseur de la souris, vous devez, pour l’activer, ouvrir la fenêtre permettant de sélectionner le format dans lequel vous souhaitez coller votre contenu. Pour cela, vous devez utiliser le raccourci clavier Windows + Maj + V.
Il suffit ensuite d’indiquer, dans le champ prévu à cet effet, le prompt permettant de convertir votre texte dans un nouveau format, ou de sélectionner un des formats prédéfinis suggérés.
Un module gratuit limité qui peut être débridé en payant
Si ce nouveau module a tout pour faire rêver, il reste néanmoins très limité dans sa version basique. Vous pourrez l’utiliser gratuitement pour coller le contenu de votre presse-papier en le formatant en Markdown ou en JSON. En revanche, pour accéder au collage avec l’IA, c’est-à-dire pour personnaliser le format de collage du contenu de votre presse-papier, vous n’aurez pas d’autre choix que de mettre la main à la poche.
Il vous faudra en effet disposer d’un abonnement payant à OpenAI, l’utilitaire allant interroger directement ChatGPT pour fonctionner. Vous devrez en effet renseigner votre clé API OpenAI dans les paramètres avancés de l’utilitaire, et donc utiliser vos crédits associés, pour en profiter pleinement.
Les QR codes, utilisés un peu partout dans notre société, sont de plus en plus détournés par des individus peu scrupuleux qui veulent vous piéger. Au moindre doute, la règle est simple : ne jamais scanner le code.
Sur les bornes de recharge, sur des véhicules, à la télévision, au restaurant ou même dans votre voisinage, vous ne pouvez plus échapper à la folie du QR code, c’est impossible. Le problème, c’est que l’outil est aussi pratique pour ses utilisateurs que facile à contourner par des individus malveillants. On parle alors de « quishing », c’est-à-dire de phishing basé sur les fameux codes QR. Comme tout piège, il existe des solutions pour ne pas tomber dedans. L’une d’elles est des plus évidentes.
Les cas de quishing, ou QR codes frauduleux, se multiplient dans tous les domaines
Pas plus tard que jeudi, la mairie du 13e arrondissement de Paris a alerté ses administrés au sujet d’un escroquerie au forfait de post-stationnement, l’un des très nombreux cas de quishing.
Ici, les escrocs glissent sous le pare-brise d’un véhicule un faux avis d’informations, qui indique qu’une infraction de stationnement a été relevée, et que pour la régler, il faut évidemment scanner le QR code… frauduleux, et ce « le plus rapidement possible ». Comme souvent, l’argument d’urgence constitue le petit élément déclencheur qui contribue au triste succès de l’arnaque.
Il est bon de rappeler que le quishing est une vraie variante du phishing. Car derrière cette technique d’ingénierie sociale, l’idée des escrocs est de pousser les personnes piégées à se rendre sur un site, évidemment faux, sur lequel elles vont renseigner des identifiants, informations sensibles et données bancaires. Les arnaqueurs peuvent aussi envoyer des SMS malveillants, pousser au paiement mobile ou au coup de fil vers un numéro surtaxé.
Les indispensables conseils pour se prémunir contre les QR codes malveillants
La règle de base pour se prémunir contre les QR codes frauduleux peut vous semble bateau, mais il est ô combien utile de la rappeler : au moindre doute, il ne faut surtout pas scanner le code. D’autres signaux peuvent et doivent vous mettre la puce à l’oreille.
Parmi ces derniers, il y a la forme. Sur une borne de recharge par exemple, un autocollant garni d’un QR code peut avoir été mal collé par-dessus un autre modèle. De même, il est important de vérifier le texte et l’URL associés à l’autocollant ou à ce qui est écrit sur votre téléphone, si vous vous servez de votre appareil photo pour scanner le code-barres à deux dimensions.
Si jamais un QR code vous redirige vers une application de Google Play ou de l’AppStore, soyez vigilants et vérifiez tous les détails. Et si le QR code vous renvoie vers un logiciel de sécurité à télécharger, fuyez également, de même pour tous les QR codes que vous allez voir apparaître dans des lieux improbables et qui pourraient susciter votre curiosité.
Avec ça, vous devriez être suffisamment protégé(e) pour lutter contre le phénomène du quishing.
L’arrivée du chargeur « universel » en fin d’année sera accompagnée de nouvelles obligations quant à la compatibilité de chaque appareil avec les différents chargeurs. De quoi y voir plus clair sur un marché de l’USB-C encore confus.
L’USB-C est encore un marché en pleine structuration
Le chargeur universel est bientôt là. Après l’adoption de la directive européenne en 2022, la France a publié un décret et un arrêté obligeant les constructeurs à doter leur appareil électronique d’un port USB-C à partir du 28 décembre 2024 (26 avril 2026 pour les ordinateurs). L’idée étant d’harmoniser « les interfaces de charge et les protocoles de communication pour la charge » pour la plupart de nos appareils électroniques, explique Bercy. Mais cette nouvelle obligation aura également un effet de bord inattendu, elle va permettre d’y voir plus clair dans la jungle des chargeurs et câbles USB-C.
Des indications plus claires sur chaque boîte
La connectique « universelle » est en fait une collection de standards et de protocoles différents, qui ont pour seul point commun d’utiliser le même embout pour se connecter à votre smartphone ou votre tablette. Le Type-C se décline en chargeurs « Power Delivery« , en câble « Thunderbolt » ou encore en standard USB 2.0/3.0/4.0. Résultat, il n’est pas toujours facile de connaître le type de chargeur et de câble le plus approrié à utiliser avec son gadget favori.
Heureusement, les nouvelles obligations européennes vont changer tout ça. En effet, les constructeurs d’appareils concernés par la mesure devront indiquer les puissances minimales et maximales requises pour le chargement d’un appareil. Un pictogramme devra d’ailleurs avertir le consommateur ou la consommatrice sur la présence ou non d’un chargeur dans la boite. Cela va même plus loin puisque, pour tout produit vendu par défaut avec un chargeur, le fabricant devra aussi proposer « la possibilité d’acheter cet équipement radioélectrique sans dispositif de charge« .
Concrètement, cela signifie donc que le chargeur va devenir un accessoire optionnel pour la plupart des gadgets électroniques, que certains constructeurs pourront décider de surfacturer ou non. Dans tous les cas, les fabricants auront évidemment l’obligation de tenir à disposition un chargeur compatible avec l’appareil.
Un peu d’ordre sur le marché
La compatibilité ou non d’un gadget avec la norme USB Power Delivery (ou « USB PD« ) devra également être renseignée par le constructeur. Cette norme permet à l’appareil et au chargeur de moduler la puissance électrique pour une charge la plus rapide possible, le tout sans réduire la durée de vie de la batterie. Pas question non plus de faire les idiots avec des protocoles maisons ou des puissances de charge démesurées, la loi indique en effet que « tout protocole de charge supplémentaire permet la pleine fonctionnalité de l’alimentation électrique par port USB«
Les différents pictogrammes indiquant la présence ou non d’un chargeur ainsi que son type
Toutes ces informations seront synthétisées dans un pictogramme « convivial et facilement accessible« . Un peu comme pour l’indice de réparabilité, cette étiquette devra être « affichée de manière visible et lisible et, en cas de vente à distance, à proximité de l’indication du prix« . Cette étiquette obligatoire, présente en magasin comme sur le web, permettra donc de comprendre plus facilement pourquoi votre chargeur déterré du fond d’un tiroir charge si lentement votre Galaxy S24 tout neuf ou pourquoi votre chargeur de Nintendo Switch peine à donner un coup de boost à votre Macbook Pro.
En plus de tout ça, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) va aussi hériter de nouveaux pouvoirs pour contrôler « la mise sur le marché d’équipements radioélectriques compatibles avec les exigences propres au chargeur universel. » De quoi mettre à plat le grand bazar qu’est le marché de l’USB-C.
Le géant japonais des technologies Fujitsu vient d’être durement frappé par une attaque informatique d’envergure. Dans un communiqué alarmant, l’entreprise confirme avoir été la cible de pirates qui auraient pu dérober des données sensibles. Une violation de sécurité d’une gravité sans précédent qui soulève de nombreuses interrogations.
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Une intrusion malveillante avérée avec une fuite d’informations redoutée
C’est par un bref message publié sur son site internet que Fujitsu a révélé l’étendue des dégâts. Selon ses premières constatations, des logiciels malveillants se sont infiltrés au cœur de son système informatique, compromettant plusieurs postes de travail.
Pire encore, les investigations internes menées par Fujitsu laissent craindre le pire : des fichiers contenant des données personnelles et des informations confidentielles sur ses clients auraient pu être dérobés illégalement. Une violation majeure de la sécurité et de la confidentialité des données.
Une enquête d’envergure lancée
Face à la gravité de la situation, Fujitsu a immédiatement réagi. Les systèmes touchés ont été déconnectés du réseau dans l’urgence, tandis qu’une vaste enquête a été ouverte.
Les experts déployés tentent à présent de déterminer la nature précise du logiciel malveillant utilisé et la méthode employée par les pirates pour s’introduire dans le système. Cela permet de circonscrire la faille de sécurité et d’évaluer l’étendue des dommages.
En parallèle, des vérifications approfondies sont menées pour confirmer ou infirmer la fuite effective de données sensibles. Une étape décisive, tant les conséquences pourraient s’avérer désastreuses pour Fujitsu et ses clients.
Dans cette tourmente, Fujitsu a choisi d’adopter une politique de transparence. En effet, l’entreprise a d’ores et déjà notifié l’incident aux autorités compétentes, comme la Commission japonaise de protection des données personnelles. Cependant, de nombreuses zones d’ombre subsistent encore. Fujitsu n’a pour l’heure pas précisé si des signalements similaires seraient effectués auprès d’autres instances réglementaires, notamment aux États-Unis où l’entreprise opère.
Un coup dur pour un géant fragilisé
Pour Fujitsu, déjà ébranlé par de récentes controverses, cette cyberattaque représente un nouveau coup rude. Après le scandale lié à des condamnations injustifiées d’employés britanniques, le groupe voit sa réputation une nouvelle fois ternie.
Si les dégâts venaient à être confirmés, les répercussions pourraient s’avérer considérables, tant sur le plan financier que sur celui de l’image et de la confiance accordée par ses clients. Il s’agira d’un lourd tribut à payer pour ce géant de la tech qui devra redoubler d’efforts pour se remettre de cette grave attaque.
Amazon, le géant du e-commerce, vient de franchir un nouveau cap qui pourrait bien révolutionner le marché immobilier tel que nous le connaissons. En effet, la plateforme a récemment lancé une offre qui semble tout droit sortie d’un rêve futuriste : des maisons livrées clé en main pour la modique somme de 20 000 euros, avec une promesse de livraison en moins de trois mois ! Ce concept, à la fois audacieux et innovant, marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’habitat moderne.
Un marché immobilier en berne
Le marché immobilier traverse actuellement une période difficile. Ceci à cause de trois phénomènes principalement:
l’augmentation du prix des matériaux, due à l’inflation et à la hausse du prix de l’énergie, ce qui conduit bien sûr à l’augmentation du prix des travaux et des constructions
les prêts bancaires plus difficiles à obtenir. Ceci à cause de la hausse des taux d’intérêts, qui rend le cout de l’emprunt plus élevé, mais également parce que les conditions d’octroi des prêts sont beaucoup plus strictes également
la législation qui se durcit sur la qualité des logements, qui rend certains logements impropres à la location, voir carrément inhabitables. Ceci donne lieu à des ventes en masse de logements peu chers, certes, mais nécessitant des travaux importants, que peu sont prêts ou capable d’assumer.
Au final le bilan est très noir, puisque la vente de logements neufs a quasiment été divisée par deux en 2023. Pourtant le besoin de logements est toujours bien là.
Amazon, nouvel acteur dans l’immobilier ?
Amazon pourrait bien révolutionner ce domaine en proposant des habitations à moins de 20 000€, livrables gratuitement en moins de 3 mois dans tout l’hexagone ! Dans un contexte où la crise du logement frappe de plein fouet de nombreuses régions du monde, l’initiative d’Amazon pourrait bien être perçue comme une bouffée d’air frais.
Ces habitations, conçues pour défier toutes les attentes, promettent non seulement une solution abordable pour ceux qui cherchent à devenir propriétaires sans se ruiner, mais elles offrent également une réponse rapide aux besoins urgents de logement.
Mais comment Amazon parvient-il à proposer une telle offre ? La réponse réside dans l’innovation et l’efficacité de la construction modulaire. Ces maisons sont fabriquées en série dans des usines, utilisant des techniques de production à la pointe de la technologie, ce qui permet de réduire considérablement les coûts et les délais de construction. Une fois la fabrication terminée, les modules sont expédiés sur le site de construction où ils sont assemblés pour former la maison finale. Ce processus, de la conception à la livraison, est conçu pour être aussi fluide et sans accroc que possible, garantissant ainsi une satisfaction maximale du client.
L’esthétique et la fonctionnalité de ces maisons sont également au cœur des préoccupations. Malgré leur prix relativement bas, ces habitations ne lésinent pas sur la qualité ni sur le style. Elles sont conçues pour être à la fois modernes, confortables et éco-responsables, répondant ainsi aux exigences actuelles des consommateurs en matière de développement durable.
On trouve ainsi par exemple ce modèle de 35m2 à 19 300€, disposant d’une salle de bain avec douche, et d’une cuisine aménagée avec placards. En effet il ne s’agit pas simplement de “4 murs”, mais d’une maison prête à être habitée.
Côté robustesse, elles sont indiquées comme étant «imperméables et isolées thermiquement», ainsi que «résistantes aux tremblements de terre et au vent».
Leur modularité leur permet d’être pliables pour un transport facile, tout en étant faciles à monter et à démonter pour simplifier les déménagements. Et oui, ce type de logement permettra de l’emmener avec soi en cas de changement de localité !
Pour mieux comprendre le principe, le youtubeur Unspeakable a publié une vidéo il y a quelques semaines pour illustrer la simplicité d’assemblage de ces maisons. Il a accompli cette tâche avec l’aide de quelques amis et sans recourir à un manuel d’instructions, malgré une surface habitable de près de 35m² pour une propriété acquise à 35 000$ (soit environ 32 500€).
Impressionnant, non ?
Bien sûr, ce type d’habitation “low cost” n’est pas nouveau: il est possible de trouver depuis plusieurs années déjà des chalets en bois aux alentours des 20 000€ pour une surface équivalente, à monter soi même:
Reste que le montage et le démontage sont tout de même plus complexes. Mais c’est surtout le mode de distribution via Amazon qui pourrait changer la donne et démocratiser ce type de logement.
Conclusion
Cette initiative d’Amazon soulève cependant des questions importantes. Quel impact aura-t-elle sur le marché immobilier traditionnel ? Comment les constructeurs et les promoteurs immobiliers réagiront-ils face à cette concurrence inédite ? Et quelles seront les implications pour les communautés locales et l’environnement ?
Ce qui est certain, c’est que l’offre d’Amazon a le potentiel de changer radicalement la façon dont nous pensons la propriété et le logement. En rendant l’accès à la propriété plus abordable et en réduisant les délais de construction, Amazon pourrait bien être à l’avant-garde d’une véritable révolution immobilière. Reste à voir si cette promesse sera tenue et si les consommateurs seront prêts à embrasser cette nouvelle forme d’habitat.
L’entrée d’Amazon dans le secteur de la construction de maisons préfabriquées à bas coût est un développement fascinant qui mérite une attention particulière. Il représente non seulement une avancée significative en termes de technologie et d’efficacité de la construction, mais il pose également des questions fondamentales sur l’avenir du logement et de l’urbanisme. Seul le temps nous dira si cette initiative sera le début d’une nouvelle ère pour le marché immobilier ou simplement une expérimentation audacieuse de plus dans le monde en constante évolution du commerce en ligne.
C’était attendu depuis des mois : l’application Google Gemini est enfin disponible en Europe, et notamment en France. Elle est téléchargeable depuis le Google Play Store, mais également sur iOS depuis l’application Google.
Gemini sur smartphone : comment utiliser le chatbot ?
Sur Android, vous pouvez télécharger l’application Gemini directement depuis le Google Play Store gratuitement. À noter que vous devrez disposer d’un appareil sous Android 10 minimum et équipé de 2 Go de RAM ou plus.
Pour le moment, Gemini a été téléchargée plus d’un million de fois dans le monde entier et paraît avoir de bonnes notes. Vous pouvez par ailleurs activer le chatbot via Google Assistant si l’application est installée sur votre appareil. Pour utiliser Gemini, plusieurs solutions : aller dans l’application tout simplement, mais pas que. Vous pouvez utiliser Gemini en glissant votre doigt directement depuis un coin de votre écran, ou en appuyant sur le bouton d’alimentation de votre smartphone. Dernière méthode : dire « Ok Google », si la fonction est configurée.
Si vous avez un iPhone (sous iOS 16 minimum), vous allez aussi pouvoir utiliser Gemini. Dans les prochaines semaines, le chatbot sera disponible dans l’application Google. Il y aura dans cette dernière un bouton dédié. Par ailleurs, que ce soit sur iOS ou sur Android, il faut un compte Google pour utiliser l’application.
Les fonctionnalités qui arrivent avec l’application Gemini
Google prépare clairement la mort de Google Assistant, ou tout du moins sa révolution. Pour le moment, l’assistant vocal et Gemini vont cohabiter. Mais Google précise que « de nombreuses fonctionnalités vocales que vous aimiez dans Google Assistant seront disponibles via l’application Gemini. » Il est par exemple possible de configurer un minuteur ou de passer des appels. Google en prévoit beaucoup d’autres dans les mois qui viennent. L’autre preuve, c’est qu’on peut tout simplement remplacer Google Assistant par Gemini dans les paramètres d’Android.
Dans les autres usages avancés par Google, il y a un assistant de rédaction pour vous aider à écrire vos publications Instagram, ou de quoi planifier une soirée en amoureux (afin de trouver le restaurant parfait via Google Maps par exemple). On peut aussi demander à l’outil de nous dire qui est l’architecte d’un monument en le prenant en photo. Plus généralement, Gemini sert à synthétiser des résultats de recherche, si vous voulez une recette de cuisine précise ou une description historique. Attention toutefois, Gemini peut commettre des erreurs : l’outil le fait dans les résultats de recherche Google AI Overviews, ce qui crée un scandale outre-Atlantique.
Alors que l’Europe voit son industrie de production de panneaux solaires souffrir durement de la concurrence extérieure, la Commission européenne annonce l’ouverture de plusieurs enquêtes sur les pratiques et les financements des acteurs chinois.
De la même manière que l’UE mène des investigations dans l’industrie des véhicules électriques pour déterminer dans quelle mesure les constructeurs chinois bénéficient d’aides d’Etat pour baisser les prix de leurs véhicules et casser le jeu de la concurrence, la Commission européenne vient de lancer deux enquêtes sur le secteur de la production de panneaux photovoltaïques.
Tout en cherchant à développer une industrie européenne des panneaux solaires, le marché est totalement grippé par l’abondance de panneaux photovoltaïques chinois proposés à des coûts très bas.
Après avoir tenté de résister et tout en alertant les pouvoirs publics, l’industrie européenne est à genoux et ne parvient plus à écouler sa propre production. Certains acteurs ont même annoncé cesser leurs activités en Europe et les relocaliser aux Etats-Unis où les conditions sont plus favorables.
Le photovoltaïque, un marché sensible
Face à cette situation qui ne permet pas de réduire la dépendance européenne aux produits chinois malgré l’existence d’une offre issue d’entreprises européennes et alors que le solaire doit jouer un rôle important dans la décarbonation de l’industrie et la transition vers les énergies renouvelables, la Chine est soupçonnée d’apporter une aide financière illégale à ses entreprises pour faire chuter les prix des produits chinois, inonder le marché et tuer la concurrence.
Deux enquêtes « anti-subventions » doivent donc faire la lumière sur les pratiques des consortiums de fabricants de panneaux solaires dont certains sont pilotés par le géant chinois Longi.
Les investigations sont ouvertes alors que deux de ces consortiums sont candidats pour la création d’un parc photovoltaïque de 110 MW en Roumanie, financé partiellement sur fonds publics.
Encore des subventions chinoises cachées
En cassant les prix grâce aux aides d’Etat chinoises et en faussant ainsi le jeu de la concurrence à leur avantage, ils pourraient facilement remporter le marché et récupérer en retour les investissements publics européens.
La Commission européenne va avoir quatre mois pour étudier les dossiers et décider d’autoriser en échange de remèdes ou de bloquer la participation des consortiums incriminés à l’appel d’offre roumain.
Elle ne devrait toutefois pas aller beaucoup plus loin car il reste difficile de sanctionner trop vivement l’industrie photovoltaïque chinoise en Europe qui représente à elle seule plus de 90% des installations.
Outre les véhicules électriques, la Commission s’est aussi attaquée au marchand en ligne AliExpress, l’accusant de laisser vendre des contrefaçons de marques et de faux médicaments.
La résistance s’organise également face à Shein, accusée de tous les maux de la fast fashion tandis qu’en Europe aussi, on réfléchit à interdire ou limiter l’emprise du réseau social TikTok sur les jeunes générations, déjà sur la sellette aux Etats-Unis.
Le système d’exploitation Windows 10 approche de sa fin de sa vie. Il sera officiellement abandonné en octobre 2025. Devant sa popularité Microsoft a promis de repousser cette date de trois ans au travers d’un programme spécial. Il ne sera pas gratuit et une partie des tarifs est désormais connue.
Cette maintenance particulière sera proposée au travers d’un service payant nommé ESU. ESU est la contraction d’Extended Security Updates. Sa durée est de trois ans. Cela signifie que les organisations et les particuliers pourront prolonger la durée de vie de leurs systèmes de plusieurs années. Le programme ESU est un service de maintenance par abonnement. Le système a été introduit pour la première fois à l’approche de la fin de vie de Windows 7. A l’époque il n’était disponible que pour les entreprises et les organisations. L’abonnement était de 50 $ la première année, 100 $ la deuxième et 200 $ la troisième année.
Comme nous l’avons souligné Windows 10 est populaire. Il est encore aujourd’hui le système d’exploitation le plus utilisé au monde sur PC. Cette situation face aux trois ans de Windows 11 s’explique en partie par le fait que tous les appareils Windows 10 ne peuvent pas être mis à niveau vers Windows 11. Selon certaines estimations le nombre d’appareils concernés est de l’ordre de centaines de millions.
Microsoft est confronté à un problème de taille ce qui explique l’annonce de ce fameux programme ESU Windows 10. Il va permettre de repousser l’arrêt définitif de sa maintenance à 2028. De plus il concerne cette fois aussi les particuliers.
Entreprise, les tarifs du programme Windows 10 ESU
Microsoft vient de dévoiler le tarif de cet abonnement. Il prend la forme de trois offres différentes pour les entreprises
Un clé d’activation (méthode 5 par 5),
L’activation basée sur le cloud,
L’activation par abonnement Windows 365.
Pour une activation par la méthode 5 par 5, la facture s’élève à 61 $ par appareil pendant la première année. Ce prix double chaque année, ce qui signifie que les entreprises devront acquitter de 112$ par machine la deuxième année puis de 244 $ pour la troisième année. En contrepartie chaque PC profitera d’une maintenance mensuelle dédiée à la sécurité. La méthode repose sur le téléchargement d’une clé d’activation à appliquer aux appareils Windows 10 individuels sélectionnés pour le programme ESU.
La deuxième option n’est disponible que pour les PC Windows 10 accessibles via les PC cloud Windows 11. Ces PC sont automatiquement inclus dans l’ESU sans frais supplémentaire pour l’organisation.
Enfin la troisième et option est disponible pour les organisations qui utilisent des solutions de gestion des mises à jour basées sur le cloud Microsoft, telles que Microsoft Intune. Ces dernières bénéficient d’une réduction de 25 % sur les licences. Cela fait baisser le prix de la première année à 45 $ par utilisateur (jusqu’à cinq appareils). Le prix continue de doubler chaque année.
Particuliers, les tarifs du programme Windows 10 ESU
Microsoft n’a révélé aucune information sur les prix des abonnements ESU Windows 10 pour le grand public. Il reste encore plus d’un an avant la fin officielle du support du système d’exploitation.
De toute évidence, la firme souhaite que les particuliers adoptent Windows 11. C’est en tout cas la première recommandation de son article. La seconde consiste à acheter un nouveau PC Windows 11. Cette dernière n’est cependant pas une évidence pour tout le monde. Un ordinateur est un achat conséquent demandant un budget.
L’ESU est donc une solution temporaire face à une décision difficile. L’achat des licences ESU pour les appareils Windows 10 est prévu à partir du mois d’octobre 2024
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