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Sur Android, le navigateur Edge s’enrichira d’extensions

Microsoft a ajoutĂ©, sur la version Android de son navigateur Edge, le support prĂ©liminaire des extensions. Pour l’instant visible uniquement sur le canal Canary d’Edge mobile, cette nouveautĂ© devrait se matĂ©rialiser Ă  plus grande Ă©chelle d’ici quelques mois.

Edge pour Android va bientĂ´t pouvoir profiter d’extensions, Ă  la manière de ce que propose la version de bureau du navigateur. En l’occurrence, la chose est pour l’instant accessible uniquement aux utilisateurs ayant accès au programme de bĂŞta et Ă  la version Canary d’Edge 123, et se prĂ©sente sous la forme d’une option Ă  activer pour permettre le tĂ©lĂ©chargement et l’installation d’extensions.

Les extensions arrivent sur Edge pour Android

Plus prĂ©cisĂ©ment, les utilisateurs concernĂ©s peuvent accĂ©der Ă  une page « Extensions Beta » regroupant d’ores et dĂ©jĂ  certaines extensions populaires sur les navigateurs basĂ©es sur Chromium. Parmi elles Dark Reader, Global Speed, ou encore uBlock Origin.

Comme le souligne Neowin, Edge pour Android s’aligne se faisant sur la version de bureau du navigateur de Microsoft, qui supporte depuis longtemps de nombreuses extensions, allant des bloqueurs de publicitĂ© aux outils de productivitĂ©. Cette nouveautĂ© va par ailleurs dans le bon sens puisqu’elle permet d’uniformiser l’expĂ©rience entre les versions mobiles et de bureau du navigateur. Un plus pour ses utilisateurs.

Edge a désormais un avantage sur Chrome

Cette nouveautĂ© permet en outre Ă  Edge d’obtenir un petit avantage sur Google Chrome mobile, qui ne prend pas encore en charge les extensions. Pour l’instant, Google n’a d’ailleurs pas commencĂ© Ă  communiquer sur l’inclusion de cette fonction sur la version mobile de son navigateur. Celui de Microsoft pourrait donc conserver cet atout un bon moment.

Microsoft Edge mobile iPhone © © Microsoft
Microsoft Edge mobile iPhone © Microsoft

Notons en parallèle, et sur une note plus lĂ©gère, que Microsoft a rĂ©cemment changĂ© le nom de son navigateur mobile. Adieu Microsoft Edge, place depuis quelques semaines Ă  « Microsoft Edge: Navigateur IA ». Un nouveau nom principalement destinĂ©e Ă  surfer sur le buzz des IA gĂ©nĂ©ratives.

 

Source: clubic.com

Chrome débarque sans prévenir sur Windows ARM en version native

Edge ne sera plus le seul navigateur basĂ© sur Chromium compatible avec les PC ARM. Google se lance, en effet, dans l’aventure et montre la voie Ă  ses concurrents.

Lorsque vous dĂ©marrez un nouveau PC pour la première fois, l’une des premières choses que vous faites est sĂ»rement d’ouvrir Edge pour tĂ©lĂ©charger votre navigateur web prĂ©fĂ©rĂ©.

La plupart du temps, il s’agit de Chrome. En effet, le navigateur de Google est la solution par dĂ©faut pour de nombreux utilisateurs qui, dans le pire des cas, se tourne vers d’autres logiciels basĂ©s sur son moteur de rendu. Un large panel d’options que les possesseurs de PC Ă©quipĂ©s d’une puce ARM n’ont jamais eu. Du moins, jusqu’Ă  maintenant…

Y a-t-il un navigateur Chromium dans l’ordinateur ?

Avez-vous dĂ©jĂ  essayĂ© d’utiliser Chrome sur Windows ARM ? L’expĂ©rience est loin d’ĂŞtre optimale, car il n’a pas encore de version nativement compatible avec cette mouture de l’OS de Microsoft. Il faut donc se contenter d’y lancer la version x86 du navigateur de Google, ce qui a un fâcheux impact sur ses performances, mais Ă©galement sur certaines de ses fonctionnalitĂ©s.

En fait, aucun autre navigateur basĂ© sur Chromium prend en charge Windows ARM. Seul Edge fait exception, la firme de Redmond ayant pris soin de rendre son logiciel compatible avec ce nouveau type de PC. De son cĂ´tĂ©, Mozilla a franchi le pas avec Firefox il y a quelque temps dĂ©jĂ , ne laissant finalement que peu de choix aux utilisateurs.

Les choses devraient cependant changer, puisqu’un certain Pedro Justor sur X.com (anciennement Twitter) a constatĂ© que Google dĂ©veloppait une version ARM64 de son logiciel. Il s’agit encore d’une version Canary, principalement destinĂ©e aux dĂ©veloppeurs, mais qui est pleinement opĂ©rationnelle et disponible pour tous. De quoi inspirer Brave, Opera et compagnie qui pourraient rapidement emboĂ®ter le pas au gĂ©ant californien.

Un train qui commence Ă  prendre de la vitesse

Google ne part Ă©videmment pas de zĂ©ro. L’entreprise est habituĂ©e Ă  dĂ©velopper des outils pour des machines Ă©quipĂ©es de puces ARM, comme les smartphones et autres chromebooks. Plus encore, Chromium a Ă©galement ses propres versions compatibles avec Windows ARM depuis quelques annĂ©es, et ce n’Ă©tait finalement qu’une question de temps avant que Chrome ne pointe le bout de son nez sur la plateforme.

La firme de Mountain View avait peut-ĂŞtre besoin d’une vraie bonne raison pour franchir le pas. A-t-elle Ă©tĂ© convaincue par les dernières puces de Qualcomm ? Ou bien l’arrivĂ©e de NVIDIA et d’AMD dans la course l’a-t-elle incitĂ©e Ă  se lancer dans une aventure qui promet d’ĂŞtre passionnante ? Quoi qu’il en soit, d’autres dĂ©veloppeurs prennent le train en marche, comme CPUID, qui continue Ă  dĂ©velopper ses logiciels au-delĂ  des plates-formes x64/x86.

Source: clubic.com

Une mauvaise rĂ©ponse au tĂ©lĂ©phone et la facture enfle : comment fonctionne l’arnaque du Oui

Un appel arrive, vous rĂ©pondez, c’est un centre d’appels. L’opĂ©rateur pose une question banale, peu importe laquelle, tant que la rĂ©ponse est « Oui Â». Ă€ ce moment-lĂ , l’arnaque est faite. L’enregistrement de la rĂ©ponse sera ensuite coupĂ© et soigneusement montĂ© pour simuler l’activation d’un contrat, souvent liĂ© Ă  la fourniture d’électricitĂ© et de gaz (il y a plusieurs signalements dans ce domaine). L’utilisateur ne se rend compte de la tromperie que lorsqu’il reçoit la première facture. Les victimes de cette arnaque ont augmentĂ© ces derniers temps, et ce n’est pas un hasard.

 
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Ă€ partir de cette annĂ©e, tous les citoyens en Italie devront passer du rĂ©gime protĂ©gĂ© de l’électricitĂ© et du gaz naturel au marchĂ© libre (en ce qui concerne la facture de gaz Ă  partir du 10 janvier 2024, et en juillet le marchĂ© protĂ©gĂ© de l’électricitĂ© prendra fin). Selon les estimations, environ 15 millions de consommateurs devront revoir leur tarification d’électricitĂ© et de gaz. Et c’est lĂ  que les centres d’appels entrent en jeu, en essayant d’intercepter de nouveaux clients pour proposer des abonnements et des promotions. Les escrocs y sont aussi, ils profitent du moment pour piĂ©ger les victimes.

Comment fonctionne l’arnaque du « Oui Â»

Les questions posĂ©es au dĂ©but de l’appel sont gĂ©nĂ©ralement très gĂ©nĂ©rales. Souvent, les centres d’appels demandent « Parle-je Ă  Mario Rossi ? Â». Elles sont conçues pour inciter la victime Ă  rĂ©pondre par un « Oui Â», qui sera ensuite utilisĂ© comme une forme de consentement Ă  la souscription d’un nouveau contrat. Les escrocs se font passer pour des opĂ©rateurs appelant au nom du fournisseur de services publics ou de services tĂ©lĂ©phoniques, et expliquent Ă  la victime que les conditions du contrat sont en train de changer, par exemple en raison de l’augmentation du coĂ»t de l’électricitĂ© et du gaz, et proposent donc une alternative avantageuse.

Ă€ ce stade, ils demandent le code Pod (Ă©nergie) ou Pdr (gaz) figurant sur les factures, ils prennent note des donnĂ©es, utilisent le « Oui Â» enregistrĂ© en dĂ©but d’appel, et souscrivent un nouveau contrat particulièrement coĂ»teux. Une des dernières victimes qui a contactĂ© l’Adoc (Association Nationale pour la DĂ©fense et l’Orientation des Consommateurs et des utilisateurs) a dĂ» payer 700 euros pour une facture en raison de l’arnaque du « Oui Â».

 

Comment se protéger de l’arnaque

La règle d’or est de ne jamais partager de donnĂ©es personnelles, telles que numĂ©ros de sĂ©curitĂ© sociale, IBAN, codes Pod (Ă©nergie) ou Pdr (gaz). Il faut Ă©galement faire attention Ă  rĂ©pondre « Oui Â» lorsque vous recevez des appels de centres d’appels. Par exemple, lorsque vous ĂŞtes interrogĂ© « ĂŠtes-vous M. Rossi ? Â», il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©pondre « Qui le cherche ? Â». Ensuite, pour se protĂ©ger contre une arnaque, l’utilisateur doit toujours demander le nom de l’opĂ©rateur, son code et la sociĂ©tĂ© pour laquelle il travaille.

Ceux qui sont tombĂ©s dans le piège doivent immĂ©diatement envoyer un courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception Ă  l’entreprise fournisseur du service pour contester le contrat. Pour prouver qu’ils sont victimes d’une arnaque, il est nĂ©cessaire de recourir Ă  des voies lĂ©gales.

Les mesures pour limiter le démarchage téléphonique abusif

En Italie, depuis des annĂ©es, on essaie de limiter le dĂ©marchage tĂ©lĂ©phonique abusif, mais il persiste. D’une part, il y a des rĂ©glementations insuffisantes, d’autre part un système qui survit grâce Ă  des pratiques agressives. Le nouveau registre public des oppositions a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approuvĂ© et l’AutoritĂ© des garanties de communication a approuvĂ© le Code de conduite pour lutter contre le tĂ©lĂ©marketing illĂ©gal le 26 juillet 2023. Actuellement, le dĂ©cret lĂ©gislatif sur les communications Ă©lectroniques devrait ĂŞtre approuvĂ© d’ici le 24 mars.

Source: netcost-security.fr

Passage Ă  l’heure d’Ă©tĂ© : est-ce que cela permet vraiment d’Ă©conomiser de l’Ă©lectricitĂ© ?

Depuis près de cinq dĂ©cennies, les Français ont pris l’habitude d’avancer et de reculer leurs horloges deux fois par an. Mais, cela a-t-il encore un sens ?

En 2024, le week-end de Pâques est marquĂ© par deux Ă©vĂ©nements : la chasse aux Ĺ“ufs et le changement d’heure. Si le premier est clairement le plus important, le second aura un impact sur notre nuit de sommeil et sur les dĂ©bats qui auront lieu Ă  l’heure de l’apĂ©ritif.

Heureusement, la rédaction de Clubic est là pour vous éclairer sur le sujet et vous aider à briller en société.

Oui, avancer sa montre d’une heure permet d’Ă©conomiser de l’Ă©nergie

En France, le changement d’heure d’Ă©tĂ© est relancĂ© en 1976, suite au premier choc pĂ©trolier de 1973. L’Ă©lectricitĂ© Ă©tant largement produite par des centrales au fioul lourd, avancer toutes les horloges d’une heure le dernier dimanche de mars permettait d’Ă©conomiser une quantitĂ© substantielle de pĂ©trole.

Selon les estimations de l’Ă©poque, l’Ă©conomie d’Ă©nergie aurait Ă©tĂ© de 450 GWh par an. Deux dĂ©cennies plus tard, en 1995, une nouvelle Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, et ce chiffre a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  1 200 GWh, les Français consommant davantage d’Ă©lectricitĂ©. Toutefois, entre-temps, les technologies et les usages ont Ă©voluĂ©, des donnĂ©es que le rapport n’avait pas pris en compte, ce qui rendait ses rĂ©sultats dĂ©calĂ©s de la rĂ©alitĂ© des annĂ©es 90.

Coût de l'énergie : faites-vous partie des 57 % de Français qui envisagent de réduire leur consommation d'électricité ?

La dernière Ă©tude sur le sujet remonte Ă  2010 et a Ă©tĂ© commandĂ©e par l’ADEME. Ă€ l’Ă©poque, l’agence avait conclu que le changement d’heure permettait d’Ă©conomiser 440 GWh par an, en ne prenant en compte que l’Ă©lectricitĂ© consommĂ©e par l’Ă©clairage. Dans le mĂŞme temps, elle estimait que cela gĂ©nĂ©rait 44 000 tonnes de CO2 en moins, l’Ă©nergie produite la nuit Ă©tant plus carbonĂ©e que celle produite le jour.

Une habitude qui pourrait bien disparaître

L’ADEME s’Ă©tait aussi risquĂ©e Ă  prĂ©dire les bĂ©nĂ©fices du changement d’heure dans les deux prochaines dĂ©cennies. Avec l’adoption de technologies d’Ă©clairage plus Ă©conomes en Ă©nergie, les Français pourraient consommer jusqu’Ă  340 GWh de moins chaque annĂ©e d’ici Ă  2030 grâce Ă  l’heure d’Ă©tĂ©. En matière de climatisation et de chauffage, cette dernière permettrait de « sauver » 130 GWh d’Ă©lectricitĂ©. Une estimation qui ne va pas très bien vieillir, le changement climatique ayant de plus en plus d’impact sur notre quotidien.

Réchauffement climatique : cette carte de l'état des cours d'eau européens fait froid dans le dos
 

Alors, l’économie est-elle vraiment importante ? Pour vous donner un ordre d’idĂ©e, en 2023, la France a consommĂ© en moyenne 1 220 GWh d’Ă©lectricitĂ© par jour. Nous vous laissons donc juger de l’intĂ©rĂŞt de la dĂ©marche. Cependant, pour l’ADEME, toute Ă©conomie est bonne Ă  prendre, d’autant que le coĂ»t de mise en Ĺ“uvre du changement d’heure est, toujours selon l’agence, quasiment nul.

De nombreuses Ă©tudes ont tentĂ© de dĂ©nicher les impacts de cette pratique sur les marchĂ©s boursiers ou encore sur la santĂ© humaine. Leurs rĂ©sultats tendent Ă  se contredire et il n’y a finalement pas de consensus scientifique sur ces questions. Finalement, le seul point sur lequel tout le monde s’accorde reste l’Ă©valuation des Ă©conomies gĂ©nĂ©rĂ©es : elles sont minimes. Selon une mĂ©ta-analyse de 2017 portant sur 44 Ă©tudes, la consommation d’Ă©lectricitĂ© n’est rĂ©duite, en moyenne, que de 0,3 % par jour dans les territoires oĂą s’applique l’heure d’Ă©tĂ©.

Un constat corroborĂ© par le Parlement europĂ©en dans un rapport publiĂ© la mĂŞme annĂ©e, qui Ă©voquait alors un « effet marginal en matière d’économie d’énergie Â», relève Capital. C’est cette conclusion qui a motivĂ© l’arrĂŞt du changement d’heure dans l’UE Ă  partir de 2021. Trois ans plus tard, cette nouvelle politique n’est toujours pas entrĂ©e en vigueur, et pour cause : les grands Ă©vĂ©nements des annĂ©es 2020, comme la pandĂ©mie de Covid-19, ont quelque peu relĂ©guĂ© ce type de projet au second plan.

Avant d’aller partager ces nouvelles connaissances avec votre entourage, il vous reste une dernière donnĂ©e Ă  avoir pour devenir un expert en la matière. Ce dimanche, vous allez bel et bien devoir avancer vos horloges d’une heure. Ou, dans un langage que tout le monde comprend : vous allez dormir une heure de moins.

 

Source: Passage Ă  l’heure d’Ă©tĂ© : est-ce que cela permet vraiment d’Ă©conomiser de l’Ă©lectricitĂ© ?

La fin d’une ère : TomTom arrĂŞte la vente de GPS – Geeko

Pendant bien longtemps, TomTom a dominé le monde du GPS. Mais les apps de navigation par guidage vocal auront finalement eu raison de cette institution.

TomTom fut un temps présent dans presque toutes les voitures. Dans les années 2000 et le début des années 2010, la compagnie est un leader dont les GPS sont utilisés partout. Pourtant, depuis lors, avec l’invasion des smartphones, TomTom n’a fait que décliner face à des concurrents tels que Google Maps, Apple Plans ou Waze.

Aussi, après deux dĂ©cennies de bons et loyaux services, il va falloir dire adieu aux GPS TomTom : comme l’explique BNN Breaking, la compagnie va en effet mettre fin Ă  la vente de ses appareils, tout d’abord en AmĂ©rique du Nord, oĂą ils vont essayer d’écouler les stocks disponibles, puis probablement Ă©galement en Europe. Les GPS resteront toutefois mis Ă  jour automatiquement, et disposeront d’un suivi continu.

Cela ne veut pas pour autant dire que c’en est fini pour TomTom, la compagnie. Celle-ci s’était déjà reconvertie dans les applis GPS pour smartphones depuis un petit temps, avec TomTom GO Navigation. Une appli qui a toutefois le gros désavantage de nécessiter un abonnement payant dans un monde d’applications gratuites. L’entreprise propose aussi ses services aux constructeurs automobiles pour des GPS intégrés et assistants autos, comme c’est par exemple le cas pour Mitsubishi.

Source: geeko.lesoir.be

Assurance auto : La petite vignette verte disparaît (snif), on vous explique cette révolution

C’était un rituel pour tous les automobilistes depuis 1986. Chaque annĂ©e, tout propriĂ©taire d’un vĂ©hicule devait glisser soigneusement sa petite vignette verte sur son pare-brise pour attester qu’il Ă©tait bien assurĂ©. En l’absence de ce papillon ou de non-prĂ©sentation de l’attestation d’assurance, la carte verte, tout conducteur s’exposait Ă  une amende forfaitaire de 35 euros en cas de contrĂ´le. Mais Ă  partir du 1er avril, la vignette verte d’assurance auto ne sera plus obligatoire et va donc disparaĂ®tre.

« Fini les amendes parce que ce n’est pas affichĂ© sur le pare-brise, fini la paperasserie trop longue, fini l’impression de cette vignette qui a un coĂ»t Ă©cologique important de près de 1.200 tonnes de CO2 par an Â», Ă©crivait en dĂ©cembre sur X le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, saluant « une bonne nouvelle pour les automobilistes Â» et « une mesure de bon sens Â». Du cĂ´tĂ© des assureurs, on se rĂ©jouit aussi de cette dĂ©cision annoncĂ©e cet Ă©tĂ© par GĂ©rald Darmanin. « Cela va dans le sens de la simplification des dĂ©marches pour nos sociĂ©taires Â», souligne GwenaĂ«l Simon, directeur assurances chez Groupama Loire Bretagne.

Lutter contre la fraude et les vignettes falsifiées

Alors Ă©videmment, la suppression du papillon vert ne change pas les règles car il faudra toujours ĂŞtre assurĂ© pour conduire une voiture ou un deux-roues. A la place de la vignette, chaque vĂ©hicule assurĂ© sera inscrit dans un fichier dĂ©matĂ©rialisĂ©, le FVA (Fichier des vĂ©hicules assurĂ©s), qui est dĂ©jĂ  accessible aux forces de l’ordre depuis le 1er janvier.

Car la suppression de la fameuse vignette vise avant tout Ă  lutter contre la fraude, toujours massive : entre 800.000 et 900.000 personnes rouleraient sans assurance en France. Grâce Ă  un simple relevĂ© de la plaque d’immatriculation, policiers et gendarmes pourront donc, via le FVA, consulter si le vĂ©hicule est assurĂ© ou non. « Cela permettra notamment de traquer les fausses vignettes Â», estime GwenaĂ«l Simon.

Un mémo délivré à tous les assurés

Pour ceux qui sont dans les clous, la dĂ©matĂ©rialisation de la carte verte ne nĂ©cessitera aucune dĂ©marche puisque votre vĂ©hicule est dĂ©jĂ  enregistrĂ© dans le fichier des vĂ©hicules assurĂ©s. Un simple clic sur le site en question permet d’ailleurs de vĂ©rifier si c’est bien le cas.

Tous les assurĂ©s recevront Ă©galement prochainement « un mĂ©mo vĂ©hicule assurĂ© Â», une sorte d’attestation d’assurance avec toutes les infos relatives Ă  votre contrat ainsi que les numĂ©ros Ă  joindre en cas de panne ou d’accident. Ce document sera notamment utile aux nouveaux assurĂ©s, qui pourront le prĂ©senter aux forces de l’ordre en cas de contrĂ´le le temps que leur vĂ©hicule soit bien enregistrĂ© dans le fichier.

 

Source: Assurance auto : La petite vignette verte disparaĂ®t (snif), on vous explique cette rĂ©volution

Google : une des plus anciennes fonctions disparaît

Une fonctionnalitĂ© mĂ©connue du grand public, mais pas de tous ceux qui travaillent dans le domaine du Web ou du journalisme, va disparaĂ®tre :  la visualisation des pages en cache.

Pour le moment, il est encore possible, en effectuant une recherche sur Google, de visualiser les pages vers lesquelles nous amènent les résultats « en cache ». Derrière ce nom, ce qu’il faut comprendre, c’est la possibilité de consulter une page telle qu’elle s’affichait lors de la dernière exploration par Google.

Une fonctionnalitĂ© qui a donc deux principales utilitĂ©s : pouvoir consulter une page Web quand elle n’est pas disponible, ou encore pouvoir consulter les changements effectuĂ©s dans celle-ci au cours du temps, très utiles pour les investigations journalistiques.

Pourtant, cette fonctionnalitĂ© va disparaĂ®tre, comme l’a confirmĂ© le compte X Google SearchLiaison. En effet, le Web a pas mal changĂ©. Les sites ne sont presque jamais inaccessibles au point de nĂ©cessiter de les consulter en cache, et il est possible d’utiliser des sites tels que Wayback Machine pour consulter avec exactitude l’état d’un site internet Ă  une date donnĂ©e.

Aussi, la fonctionnalité de lecture en cache est en train de progressivement disparaître chez les utilisateurs. Un phénomène qui va se prolonger dans les semaines à venir.

Source: geeko.lesoir.be

Fuite de données pour les objets connectés passant par Things Mobile ?

Things Mobile est un opĂ©rateur mobile global spĂ©cialisĂ© exclusivement dans l’Internet des objets (IoT). Cet opĂ©rateur joue un rĂ´le clĂ© dans le dĂ©veloppement de Smart Cities, c’est-Ă -dire des villes intelligentes et durables. Les cartes SIM de Things Mobile, ont la capacitĂ© d’échanger des donnĂ©es Ă  l’échelle mondiale entre appareils et systèmes mobiles. Et c’est les cartes SIM qui semblent intĂ©resser les pirates repĂ©rĂ©s par ZATAZ.

Un administrateur du groupe Hydra, espace regroupant des centaines de pirates informatiques, vient de proposer plus de 11 400 accès à des cartes SIM M2M de Things Mobile. Le malveillant n’explique pas comment il a pu mettre la main sur ces informations [Phishing, leak, Etc.]. A la base, il n’y a pas d’humain derrière ces cartes SIM, mais des objets connectés, moins enclin à répondre à un hameçonnage.

Ces informations ne concerneraient que des SIM françaises. Autant dire que si vous avez du matĂ©riel exploitant ce type de SIM dans vos objectĂ©s connectĂ©s, changez le mot de passe, sait-on jamais.

Le pirate indique proposer le téléchargement de plus de 11 400 données liées à des cartes sim françaises.

Les risques de piratage des objets connectés

Les objets intelligents [IA] font partie intégrante de notre quotidien. Ces dispositifs, surtout ceux exploitants des cartes SIM, apportent certes un confort incontestable, mais ils ouvrent également la porte à de nouveaux risques, notamment en matière de sécurité informatique. Le piratage de ces objets connectés peut avoir des répercussions graves, touchant à la fois la vie privée, la sécurité physique et financière.

Les risques pour la vie privée

La vie privĂ©e est l’un des enjeux majeurs dans le domaine des objets connectĂ©s. Ces appareils collectent et stockent une quantitĂ© importante de donnĂ©es personnelles. Par exemple, une montre connectĂ©e qui surveille l’activitĂ© physique et le sommeil peut rĂ©vĂ©ler des dĂ©tails intimes sur le mode de vie d’un individu. En cas de piratage, ces donnĂ©es peuvent ĂŞtre exposĂ©es ou mal utilisĂ©es. L’exemple des camĂ©ras de sĂ©curitĂ© domestiques piratĂ©es est particulièrement alarmant, oĂą les images privĂ©es peuvent ĂŞtre utilisĂ©es Ă  des fins de chantage ou de surveillance illicite. Les objets connectĂ©s « indĂ©pendants Â» d’une connexion wifi/web sont d’autant plus dangereux.

Le piratage peut aussi compromettre l’intégrité des données. Dans le domaine de la santé connectée, la manipulation des données de patients peut avoir des conséquences dramatiques. Imaginez un scénario où les données d’un dispositif de surveillance de la glycémie sont altérées, entraînant des décisions de traitement inappropriées.

Les conséquences sur la sécurité physique

La sĂ©curitĂ© physique est Ă©galement en jeu avec les objets connectĂ©s. Prenons l’exemple des serrures connectĂ©es : un piratage peut permettre Ă  un intrus d’accĂ©der Ă  un domicile ou Ă  un bureau. De mĂŞme, les dysfonctionnements des systèmes de chauffage ou de climatisation intelligents causĂ©s par un piratage peuvent compromettre le confort et la sĂ©curitĂ© des occupants. L’incident survenu dans un hĂ´tel finlandais en 2019, oĂą un ransomware a bloquĂ© les serrures intelligentes, empĂŞchant les clients d’accĂ©der Ă  leurs chambres, illustre bien ce risque.

Les infrastructures critiques, telles que les centrales électriques ou les systèmes de gestion de l’eau qui intègrent des objets connectés, ne sont pas à l’abri des cyberattaques. Une attaque réussie sur ces systèmes pourrait provoquer des pannes massives ou des catastrophes environnementales. L’exemple de la centrale électrique en Ukraine, piratée en 2015 et ayant causé une coupure de courant affectant des milliers de personnes, illustre ce risque.

Impacts sur la sécurité financière

Les implications financières sont un autre aspect préoccupant. Les objets connectés utilisés pour les transactions financières, tels que les porte-monnaie électroniques ou les applications bancaires sur smartphones, sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Le piratage réussi de ces dispositifs peut conduire au vol d’informations bancaires ou à des transactions frauduleuses. L’attaque de distributeurs automatiques connectés en Europe en 2017, ayant entraîné des retraits massifs non autorisés, en est un exemple frappant.

Face à ces risques, des mesures de sécurité adaptées sont indispensables. Les utilisateurs doivent veiller à la mise à jour régulière des logiciels, à l’utilisation de mots de passe forts et uniques, et être vigilants face aux techniques de phishing. Les fabricants d’objets connectés doivent aussi renforcer la sécurité de leurs produits pour prévenir les risques de piratage.

Source: zataz.com

Google signe un Ă©norme contrat d’achat d’Ă©lectricitĂ© issue de l’Ă©olien en mer en Europe

Le gĂ©ant Google franchit une nouvelle Ă©tape dans son engagement environnemental. L’entreprise a signĂ© avec des sociĂ©tĂ©s nĂ©erlandaises son plus grand accord d’Ă©nergie Ă©olienne offshore (en mer), pour alimenter ses data centers europĂ©ens.

Google a annoncĂ© avoir signĂ©, jeudi, le plus grand accord d’achat d’Ă©lectricitĂ© (PPA) de son histoire. La firme de Mountain View s’est en effet engagĂ©e Ă  acheter pas moins de 478 mĂ©gawatts (MW) d’Ă©nergie provenant de deux nouveaux parcs Ă©oliens dĂ©veloppĂ©s aux Pays-Bas par les coentreprises Crosswind & Ecowende Consortia, associĂ©es aux gĂ©ants de l’Ă©nergie Shell et Eneco. Mais pour servir quelles ambitions ?

Google multiplie les projets d’Ă©nergies renouvelables en Europe

On sait que les projets d’Ă©nergie renouvelable lient de plus en plus leur production Ă  des accords d’achat d’Ă©lectricitĂ© Ă  long terme, pour garantir la sĂ©curitĂ© de leurs revenus. Et cela tombe bien, car des entreprises comme Google cherchent aussi Ă  sĂ©curiser leur approvisionnement, tout en atteignant leurs objectifs en matière d’Ă©nergie propre. Tout ce beau monde se retrouve donc.

Le mastodonte amĂ©ricain ne cache pas son ambition de verdir son approvisionnement Ă©lectrique. Son objectif ? Fonctionner 24 heures sur 24 avec une Ă©nergie sans carbone d’ici 2030, pour ses centres de donnĂ©es notamment. L’accord majeur officialisĂ© ce jeudi vient d’ailleurs renforcer la position de Google comme leader dans l’utilisation d’Ă©nergies renouvelables pour alimenter ses opĂ©rations.

Outre cet accord nĂ©erlandais, Google a Ă©galement annoncĂ© des PPA renouvelables de moindre envergure mais toujours en Europe, que ce soit en Italie, en Pologne ou en Belgique. La sociĂ©tĂ© avait dĂ©jĂ  conclu un contrat d’achat d’Ă©lectricitĂ© (de 100 MW) avec Engie, pour une durĂ©e de 12 ans, fin 2022. L’expansion de ces initiatives confirme une fois de plus la volontĂ© de Google de diversifier ses sources d’Ă©nergie renouvelable sur le Vieux continent.

Parc éolien offshore au coucher du soleil © Giorgia Wollner / Shutterstock
Parc éolien offshore au coucher du soleil © Giorgia Wollner / Shutterstock

Google sait déjà comment utiliser cette énergie

Pour ce qui est de l’utilisation de cette Ă©lectricitĂ©, le prĂ©sident de Google pour la rĂ©gion Europe, Moyen-Orient et Afrique, Matt Brittin, a soulignĂ© que l’ambition de fonctionner avec une Ă©nergie sans carbone nĂ©cessite des solutions dans chaque rĂ©seau opĂ©rationnel.

Google veut ici se dĂ©marquer et adopter une approche horaire, en essayant de faire correspondre chaque heure d’Ă©lectricitĂ© utilisĂ©e avec une heure de production d’Ă©nergie propre. Cette stratĂ©gie aiderait Ă  avoir une meilleure idĂ©e de la consommation rĂ©elle.

Cet accord majeur avec les parcs Ă©oliens nĂ©erlandais tĂ©moigne en tout cas de l’influence croissante des entreprises technologiques dans la transition vers des sources d’Ă©nergie plus propres. Google dĂ©montre ici sa capacitĂ© Ă  catalyser des partenariats novateurs, pour contribuer Ă  propulser l’industrie vers un avenir plus vert et plus durable.

 

Source: clubic.com

Orange commence à débrancher le réseau ADSL, vestige du « vieil Internet »

Le réseau cuivre, sur lequel repose le téléphone historique et l’ADSL, est progressivement mis à la retraite. Après des expérimentations, le plan de fermeture se met véritablement en marche. Objectif : en finir d’ici à 2030.

Désormais, il n’est plus possible de prendre des abonnements Internet qui exploitent le réseau cuivre. Du moins est-ce vrai dans certaines communes françaises à compter de ce 31 janvier 2024. Cette date marque le début d’une transition de grande ampleur, qui consiste à délaisser le vieux réseau téléphonique, au profit de la fibre optique.

Un vaste mouvement rappelĂ© par Laure de La Raudière, la prĂ©sidente de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques (le gendarme des tĂ©lĂ©coms) –, lors de ses vĹ“ux le 23 janvier. Un « changement d’époque Â», a-t-elle soulignĂ©, avec la fibre optique devenant la « nouvelle infrastructure et nouvel accès Internet de rĂ©fĂ©rence Â».

Le réseau téléphonique commuté (RTC), aussi appelé réseau cuivre, date des années 60. C’est aussi sur lui que repose le « téléphone fixe historique », qui tire aussi sa révérence au profit du réseau IP.

La bascule qui débute ce jour couvre spécifiquement 210 000 locaux répartis dans 162 communes partout en France. Pour cette étape, c’est la fermeture commerciale qui a lieu. Un an plus tard suivra la fermeture technique pour ces mêmes locaux. Par la suite, d’autres communes vont, elles aussi, emprunter le même chemin.

Pour savoir si la fermeture du rĂ©seau cuivre concerne votre commune, le gouvernement met Ă  disposition un site web sur lequel il est possible de faire une recherche par code postal. Dans certains cas, la date est dĂ©jĂ  renseignĂ©e. Dans d’autres, pas encore. L’objectif est de clore ce vaste chantier d’ici Ă  2030.

À la place de l’ADSL, cap sur la fibre (et la 5G et l’Internet par satellite)

Pour les personnes concernĂ©es, la fin de l’Internet par rĂ©seau cuivre signifie donc la fin des offres Ă©tablies sur l’ADSL. Ă€ la place, les abonnements qui leur sont proposĂ©s reposent sur la fibre optique, mais aussi la 5G ou mĂŞme l’Internet par satellite. Diverses options sont possibles pour pallier la fin du rĂ©seau cuivre de l’ADSL.

Outre l’ADSL, plusieurs autres technologies de communication ont profité du réseau cuivre. Le VDSL et le SDSL, mais aussi le téléphone fixe, le fax, le minitel, la télématique et la télévision, rappelle Orange. Un réseau ancien, qui a plusieurs dizaines d’années d’activité à son service, mais qui ne colle plus aux usages et aux évolutions techniques.

Le retrait progressif de l’ancien rĂ©seau est la consĂ©quence d’un changement d’ère. DĂ©but 2022, le rĂ©gulateur observait que la fibre optique doublait pour la première fois l’ADSL en nombre d’accès Ă  Internet en France. Et selon les chiffres de septembre 2023, presque deux tiers (64 %) des abonnements Ă  Internet en haut et très haut dĂ©bit sont en fibre.

La montĂ©e en puissance de la fibre optique offre une opportunitĂ© de se dĂ©gager d’un rĂ©seau qualifiĂ© de « vieillissant Â» par les pouvoirs publics. « Il nĂ©cessite des rĂ©parations plus frĂ©quentes, et ne permet plus une qualitĂ© de connexion Internet suffisante pour accompagner les usages du quotidien Â», souligne Bercy.

Source : FactoryTh
La fibre optique, c’est l’avenir. // Source : FactoryTh

En tant qu’opĂ©rateur historique, Orange planche depuis des annĂ©es sur la fin de l’ADSL. Fin 2023, l’entreprise prĂ©sentait les grandes lignes de son plan pour dĂ©laisser graduellement le rĂ©seau cuivre. Comme il possède cette infrastructure, c’est sur lui que reposent des obligations comme le service universel des communications Ă©lectroniques.

Avant de se lancer, Orange a effectuĂ© une première expĂ©rimentation de fermeture en mars 2021, avec la commune de LĂ©vis-Saint-Nom — dĂ©jĂ  intĂ©gralement fibrĂ©e depuis 2016. Puis un second test a Ă©tĂ© lancĂ© dans six autres communes, avec un processus qui s’est achevĂ© en mars 2023.

Mi-2022, Orange avait adressĂ© au gendarme des tĂ©lĂ©coms un plan de fermeture du rĂ©seau cuivre avec un calendrier prĂ©visionnel. Chaque annĂ©e jusqu’en 2030, de plus en plus de communes françaises devront ainsi ĂŞtre « dĂ©branchĂ©es » du rĂ©seau cuivre. En tout, la manĹ“uvre va concerner 42 millions de locaux.

Source: numerama.com