Avec la publication des résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit pour le troisième trimestre 2022, l’Autorité des télécoms indique que plus de 33,1 millions de locaux sont éligibles aux offres de fibre optique de bout en bout. C’est une progression de 17 % en un an et plus de trois quarts des locaux sont éligibles au FTTH au 30 septembre 2022.
Sur le troisième trimestre, 69 000 locaux ont été rendus éligibles aux offres FTTH dans les zones très denses, 84 000 dans les territoires concernés par des appels à manifestation d’engagements locaux, 175 000 locaux dans les zones moins denses d’initiative privée et 773 000 locaux dans les zones moins denses d’initiative publique.
» Le rythme global des déploiements se maintient à un niveau élevé, avec 1,1 million de nouvelles lignes FTTH au cours du troisième trimestre 2022 « , note l’Arcep, tout en insistant une nouvelle fois sur un rythme insuffisant constaté dans les zones très denses.
FTTH pour 54 % du total des abonnements
Majoritaire en France depuis le deuxième trimestre sur l’ensemble des abonnements à haut et très haut débit, le nombre d’abonnements en fibre optique atteint 17,1 millions à la fin du troisième trimestre 2022.
Le nombre d’abonnements FTTH représente 83 % du nombre total d’abonnements à très haut débit (20,7 millions) et désormais 54 % du nombre total d’abonnements à haut et très haut débit (31,9 millions au 30 septembre).
Par définition, le très haut débit est supérieur ou égal à 30 Mbit/s pour le débit descendant. Pour la fibre optique de bout et bout, ainsi que la fibre optique avec terminaison en câble coaxial (930 000 abonnements), c’est un débit descendant supérieur ou égal à 100 Mbit/s.
Constat mitigé après une analyse de terrain
L’Arcep avait publié les conclusions d’une analyse de terrain sur un échantillon de 840 points de mutualisations (PM) et 3 600 points de branchements optiques (PBO) dans des zones moins denses.
» Seule la moitié des câblages des PM visités respecte les règles de l’art relatives à l’étiquetage des câbles et à leur organisation dans le PM. De plus, l’état du câblage apparaît d’autant plus dégradé que le nombre de cordons raccordés au PM est important. «
Pour les PBO visités, l’Arcep avait constaté un état des câblages globalement correct dans la majorité des cas, en soulignant cependant qu’une proportion non négligeable de PBO présente des difficultés susceptibles d’entraîner des problèmes de qualité de service à moyen terme.
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