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Attention danger, de fausses versions de CapCut et Canva volent vos données personnelles

Des cybercriminels exploitent la popularité du logiciel de montage vidéo CapCut avec de fausses versions premium. Leur objectif est simple : voler les données personnelles des victimes.

 
CapCut, l'éditeur vidéo de ByteDance, est victime de fausses versions destinées à piéger des utilisateurs © Anton Pentegov / Shutterstock.com
CapCut, l’éditeur vidéo de ByteDance, est victime de fausses versions destinées à piéger des utilisateurs © Anton Pentegov / Shutterstock.com
 

Comme bon nombre d’outils ou applications « dans le vent Â», CapCut n’échappe pas aux hackers et à leurs pièges tendus. La société de sécurité informatique ESET révèle une campagne malveillante qui cible les créateurs de contenu, avec des cybercriminels qui proposent de fausses versions premium de CapCut, Canva ou même Adobe Express. En réalité, ces faux logiciels installent des programmes d’accès à distance qui facilitent le vol de données personnelles et la prise de contrôle des appareils.

 

« CapCutProAI Â» ou l’art de l’imitation parfaite

 

L’exemple le plus parlant de cette campagne qui vise notamment CapCut révèle toute la sophistication de ces arnaques. Découvert par l’utilisateur g0njxa sur X, un site web malveillant pousse le vice jusqu’à imiter parfaitement l’interface de CapCut. Les cybercriminels baptisent leur piège « CapCutProAI Â», un nom qui sonne premium, mais qui révèle la supercherie. On rappelle que la vraie version s’appelle « CapCut Pro Â» ou simplement « Pro Â».

 

Une fois sur ce faux site, il est impossible de résister à l’envie de tester ces fameuses fonctionnalités IA. Vous téléchargez un fichier ou tapez une requête, et là, magie du marketing numérique oblige : le site simule un traitement sophistiqué avec barre de progression. Cette petite attente psychologique vous met en confiance.

 
Une image de la fausse version de CapCut © ESET
Une image de la fausse version de CapCut © ESET
 

Arrive le moment fatidique, qui consiste à télécharger votre « création Â». Le fichier Creation_Made_By_CapCut.mp4 – CapCut.com a tout l’air innocent, avec son extension .mp4. Sauf qu’il s’agit d’un programme exécutable déguisé, bourré de logiciels d’accès à distance. Quelques clics et votre machine appartient aux escrocs.

 

Comment les outils légitimes se transforment en complices des cybercriminels

 

Cette campagne malveillante ne se limite pas à CapCut : Adobe Express et Canva subissent le même traitement. Mais le plus retors, c’est que les cybercriminels détournent aussi des outils légitimes comme ConnectWise, AnyDesk ou TeamViewer. Ces logiciels d’assistance technique deviennent un peu leurs complices involontaires.

 
Adobe Express est aussi détourné par les hackers © ESET
Adobe Express est aussi détourné par les hackers © ESET
 

« La plupart des applications de contrôle à distance permettent de générer un exécutable préconfiguré pour se connecter à une adresse IP ou à un utilisateur spécifique Â», explique Martina López, chercheuse chez ESET. « C’est pratique pour l’assistance à distance, mais aussi pour les attaquants. Â»

 

Alors, devant des stratagèmes toujours plus sophistiqués, quelques réflexes suffisent pour garder la tête froide. Il faut toujours télécharger depuis les sites officiels, examiner les URL suspectes (attention aux extensions bizarres), et maintenir ses logiciels à jour. Car comme le souligne ESET, ce n’est ni la première ni la dernière fois que CapCut sert d’appât.

 

Source: Attention danger, de fausses versions de CapCut et Canva volent vos données personnelles

Gemini : gratuit ou payant, quelles sont les limites d’utilisation ?

Longtemps restée floue sur le sujet, la firme de Mountain View a enfin clarifié les règles du jeu concernant son intelligence artificielle Gemini. Google a détaillé les limites d’utilisation, ou « rate limits », pour les versions gratuite et payante, apportant une transparence nécessaire qui impacte tous les utilisateurs.

La fin du flou : des chiffres enfin communiqués

Jusqu’à présent, les utilisateurs de Gemini naviguaient à vue. Qui n’a jamais été confronté à un message laconique indiquant « Vous avez envoyé trop de requêtes. Réessayez plus tard Â» sans comprendre la logique derrière ce blocage ? Cette absence de cadre clair était une source de frustration, en particulier pour ceux qui intègrent l’IA dans leur flux de travail quotidien. En tant qu’utilisateur intensif, il était difficile d’anticiper la coupure et de planifier des tâches de fond comme la génération de code ou la rédaction de longs documents.

Cette ère d’incertitude est désormais révolue. Google a décidé de jouer cartes sur table en communiquant pour la première fois sur les plafonds exacts de son service. Selon les informations publiées, ces limites sont conçues pour garantir une expérience fluide pour tous tout en maîtrisant les coûts d’infrastructure colossaux que représente une telle technologie.

Pourquoi ces limites sont-elles nécessaires ?

La mise en place de limites d’utilisation peut sembler contre-intuitive pour un service visant une adoption la plus large possible, mais elle répond à des impératifs techniques et économiques bien réels. Premièrement, le coût de calcul. Chaque requête envoyée à Gemini mobilise une puissance de calcul considérable sur les serveurs de Google. Un usage illimité et gratuit n’est tout simplement pas viable financièrement. Deuxièmement, la stabilité. Des plafonds permettent d’éviter les abus, comme l’utilisation de bots pour saturer le service, et garantissent que les serveurs ne soient pas surchargés, assurant ainsi un temps de réponse acceptable pour la majorité des utilisateurs. C’est un équilibre délicat entre accessibilité et performance.

Google-Gemini-Limits

L’impact concret pour les utilisateurs gratuits et payants

La nouvelle politique de Google établit une distinction claire entre les différents niveaux de service. Pour l’utilisateur de la version gratuite de Gemini, les limites seront suffisantes pour un usage quotidien et ponctuel : poser des questions, obtenir de l’aide pour rédiger un e-mail, ou brainstormer des idées. Cependant, pour des projets plus ambitieux, ce plafond sera rapidement atteint.

 

C’est là que l’offre payante, Gemini Advanced, prend tout son sens. Les abonnés bénéficient de limites beaucoup plus élevées, leur permettant un usage soutenu et professionnel. C’est une stratégie claire pour segmenter le marché et monétiser les utilisateurs les plus exigeants. Il est toutefois crucial de noter que même l’accès payant n’est pas totalement illimité. Â« Même les abonnés ne bénéficient pas d’un accès ‘illimité’ au sens strict, mais d’un plafond suffisamment élevé pour ne pas gêner un usage professionnel normal Â».

Nos conseils pour optimiser votre utilisation de Gemini

  • Soyez précis : Formulez des prompts clairs et détaillés dès le départ pour obtenir la bonne réponse du premier coup et ainsi économiser vos requêtes.
  • Regroupez vos questions : Si vous travaillez sur un même sujet, essayez de poser plusieurs questions au sein d’une même conversation pour que l’IA conserve le contexte.
  • Évaluez vos besoins : Si vous touchez régulièrement la limite de la version gratuite dans un cadre professionnel, l’abonnement Advanced est probablement un investissement judicieux.

Une transparence nécessaire à l’ère de l’IA générative

En détaillant enfin les limites d’utilisation de Gemini, Google ne fait pas que brider son outil ; l’entreprise le positionne comme un service mature et durable. Cette transparence, bien que révélant des contraintes, est essentielle pour que les utilisateurs puissent comprendre la valeur du service et adapter leur usage en conséquence. Elle marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’IA générative, qui passe progressivement du statut de curiosité magique à celui d’outil de productivité dont il faut comprendre les règles pour en tirer le meilleur parti.

Source: Gemini : gratuit ou payant, quelles sont les limites d’utilisation ?

Fin du support de Windows 10 : Microsoft arrête aussi celui de ces deux versions d’Office

Le 14 octobre, Microsoft va mettre fin au support de Windows 10 comme prévu. Après avoir annoncé l’arrêt des mises à jour pour Microsoft 365 pour les personnes qui ne passeront pas à Windows 11, la firme de Redmond précise que les versions 2016 et 2019 d’Office ne seront plus supportées. 

Pour Microsoft, l’heure est d’aller de l’avant. Le géant américain compte bien en finir avec Windows 10, et ce, malgré les levées de boucliers de nombre d’utilisateurs. Pour forcer la transition, il y a deux mois, la société basée à Redmond a annoncé que les personnes qui continueront à utiliser ce système d’exploitation ne recevront plus de mises à jour pour Microsoft 365 à partir d’août 2026.

Pour rappel, cette formule à abonnement permet d’accéder à la suite Office, à Copilot, à 1 To de stockage Cloud et à quelques fonctionnalités supplémentaires. Les personnes qui disposent d’une version d’Office plus ancienne pouvaient donc espérer passer au travers des mailles du filet.

Ce ne sera pas forcément le cas. Alors que la date fatidique approche à grands pas, Microsoft a mis en ligne une nouvelle page sur son support en ligne. Celle-ci annonce la fin du support d’Office 2016 et d’Office 2019 dès le 14 octobre prochain. En revanche, contrairement à la gestion de la fin de vie de Windows 10 qui se fera en douceur, celle de ces deux versions d’Office sera plus brutale. Microsoft affirme ainsi qu’il n’y aura aucun moyen de prolonger le support.

De fait, une fois le 14 octobre passé, les utilisateurs ne recevront plus aucune mise à jour, plus aucun correctif, plus aucun conseil du support technique. Il est donc vivement conseillé de passer à une version plus récente, sans quoi le défaut de protection vous exposera à terme aux virus et autres logiciels malveillants.

Source: Fin du support de Windows 10 : Microsoft arrête aussi celui de ces deux versions d’Office

Radars : la France met un gros STOP à Waze !

L’application de guidage Waze déploie une mise à jour majeure pour son système de signalement de radars. De par la loi française, les utilisateurs tricolores ne pourront pas bénéficier de ces ajouts. On vous explique.

Si Waze s’est fait une force de proposer un mécanisme de signalement communautaire, c’est aussi parce que l’application a su régulièrement enrichir son interface afin d’optimiser l’expérience utilisateur. Nouvel exemple avec sa dernière mise à jour, qui vient grandement enrichir les possibilités de signalement de radars, notamment en termes de granularité de l’information.   

Mais, triste nouvelle pour l’utilisateur français : bloqué par la loi française, Waze ne pourra toujours pas enrichir son système de signalement radar au sein du territoire national. Une situation frustrante pour certains, mais qui s’explique par une réglementation stricte.

 

Waze déploie une mise à jour massive pour les radars

Concrètement, à côté de quoi passons-nous avec cette mise à jour ? Dans les faits, cette mise à jour, lancée fin août 2025, apporte un grand nombre d’ajouts destinés à renforcer l’expérience de signalement radar. Plus d’icône unique, dorénavant, le GPS communautaire permet de détailler le type de contrôle routier indiqué. Pour ce faire, l’utilisateur a dorénavant accès à 12 icônes distinctes, permettant une plus grande granularité :

  • Radar de vitesse
  • Radar de stop
  • Radar de covoiturage
  • Radar voie de bus
  • Radar sonore
  • Radar mobile
  • Radar distance
  • Radar ceinture
  • Radar smartphone
  • Radar voie réservée
  • Radar feu rouge
  • Radar vitesse et feu rouge

De quoi permettre de mieux comprendre la carte, et mieux identifier les zones de prudence pour tous les utilisateurs.

La France, exception au alertes radars de l’application

Tous ? Non ! Car un pays résiste encore et toujours à cette fonctionnalité de Waze. Son nom : la France. Car si la mise à jour est actuellement déployée à échelle mondiale, l’Hexagone n’en bénéficie pas, et sans doute de manière définitive. Car, comme d’habitude lorsque l’on parle de signalement radar, un point majeur bloque toute solution : la loi. Plus précisément, le décret 2012-3, publié le 3 janvier 2012, prohibant tout usage ou transport d’avertisseur anti-radar. Et en cas de non respect, l’amende est salée : 1 500 euros, accompagnés d’un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

De quoi empêcher l’introduction du système de signalement radar sur Waze, ou de ses Ã©quivalents sur d’autres applications. Et amener les utilisateurs à ruser pour indiquer la présence d’un contrôle de vitesse, au travers des indicateurs Police ou grâce aux Zones de contrôle introduites spécifiquement pour la France par les équipes Waze. Parfois, il faut faire avec ce que l’on a.

Source: Radars : la France met un gros STOP à Waze !

Google Home : Gemini arrive le 30 septembre pour remplacer Assistant

La transition est en marche. Google s’apprête à remplacer son Assistant vocal historique par l’intelligence artificielle Gemini sur ses enceintes connectées. Une récente découverte dans le code de l’application Google Home fixe une date précise pour cette mise à jour majeure, qui promet de transformer notre interaction avec la maison connectée.

L’Assistant Google tire sa révérence : place à l’ère Gemini

Depuis des années, l’Assistant Google est le cœur battant des appareils Google Home et Nest, répondant à nos questions, lançant de la musique ou contrôlant nos lumières. Mais l’avènement des intelligences artificielles génératives a rebattu les cartes. Google a clairement indiqué que l’avenir de son écosystème reposait sur Gemini, son modèle d’IA le plus avancé. Ce changement stratégique, déjà visible sur les smartphones Android, s’apprête à conquérir nos salons.

Cette transition n’est pas une simple mise à jour. Il s’agit de remplacer le moteur de l’assistant par une technologie fondamentalement plus capable. Là où l’Assistant excellait dans les commandes directes, Gemini promet des interactions plus riches, une compréhension approfondie du contexte et une capacité à gérer des tâches complexes en langage naturel. C’est une véritable redéfinition de ce que peut être un assistant domestique.

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Une date de lancement révélée dans le code

La question n’était plus de savoir si Gemini remplacerait l’Assistant sur Google Home, mais quand. Une date semble désormais se confirmer. En fouillant dans le code de la dernière version bêta de l’application Google Home (v3.16), nos confrères du site spécialisé Android Authority ont découvert une ligne de texte sans équivoque. Cette information, bien que non officielle, est une indication très forte du calendrier de déploiement de Google.

Le message caché dans l’application stipule : Â« Le 30 septembre, l’Assistant de votre enceinte sera mis à niveau vers Gemini. Â» Cette découverte, détaillée dans un article d’Android Authority, suggère que les utilisateurs pourront activer cette transition via un nouveau bouton « Gemini Â» dans les paramètres de l’application. La date du 30 septembre 2025 marquerait donc le coup d’envoi de cette migration très attendue.

Concrètement, qu’est-ce que Gemini va changer sur vos enceintes ?

L’arrivée de Gemini sur les appareils Google Home promet une expérience utilisateur métamorphosée. Fini les interactions parfois rigides et répétitives. L’objectif est de rendre le dialogue avec votre enceinte aussi fluide et naturel qu’une conversation humaine. Gemini devrait non seulement comprendre des requêtes plus longues et complexes, mais aussi mémoriser le contexte de vos échanges pour offrir des réponses plus pertinentes et personnalisées.

Cette évolution s’inscrit dans une >stratégie plus large de Google visant à unifier l’expérience utilisateur autour de son IA la plus performante. L’intégration profonde avec l’écosystème Google (Gmail, Agenda, Maps, etc.) devrait permettre à Gemini d’aller bien au-delà des simples commandes vocales pour devenir un véritable pro-assistant personnel et familial.

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Les promesses d’une maison plus intelligente

  • Des conversations fluides et naturelles : Vous pourrez enchaîner les questions sans avoir à répéter systématiquement « Hey Google Â». L’IA sera capable de maintenir une conversation suivie.
  • Une meilleure compréhension du contexte : Demandez « Quel temps fait-il ? Â» puis « Et ce week-end ? Â», Gemini comprendra que la seconde question se réfère toujours à la météo, sans que vous ayez à le préciser.
  • Des routines et automatisations surpuissantes : Imaginez pouvoir dire « OK Google, planifie ma soirée cinéma Â» et voir Gemini baisser les lumières, fermer les volets, lancer Netflix sur votre téléviseur et mettre votre téléphone en mode « Ne pas déranger Â».
  • Une créativité décuplée : Besoin d’une idée de recette avec les ingrédients qu’il vous reste dans le frigo ? Gemini pourra non seulement vous la proposer, mais aussi vous dicter les étapes de préparation en temps réel.

Google Home et Gemini : une révolution en marche pour la domotique ?

Avec l’intégration de Gemini, Google ne se contente pas de mettre à jour son assistant vocal ; il le réinvente. Si la date du 30 septembre se confirme, nous assisterons à une étape cruciale dans la course à l’IA domestique. Cette transition promet de rendre nos maisons non seulement plus connectées, mais véritablement plus intelligentes et proactives. Reste à voir comment cette puissance sera mise en œuvre au quotidien et si les promesses d’une interaction révolutionnée seront tenues. Une chose est sûre : l’avenir de la domotique s’annonce passionnant

Source: Google Home : Gemini arrive le 30 septembre pour remplacer Assistant

Gemini débarque sur Android Auto et Google TV

Google continue d’étendre les capacités de son assistant intelligent Gemini en l’intégrant à de nouveaux produits phares : Android Auto et Google TV. Cette évolution, annoncée lors de la présentation des Pixel 10, marque une étape importante dans la stratégie de Google. En particulier, pour unifier son écosystème autour d’une intelligence artificielle plus performante et personnalisée. Dès l’automne 2025, les utilisateurs pourront découvrir une nouvelle manière d’interagir avec leurs écrans et leurs véhicules.

Qu’est-ce que Gemini apporte à Android Auto et Google TV ?

Avec l’arrivée de Gemini sur Android Auto, Google promet une conduite plus fluide et assistée. L’IA pourra automatiser certaines actions, comme la création d’itinéraires complexes ou la gestion des appels et messages. Elle pourra, en même temps, s’adapter aux habitudes du conducteur. Cette intégration vise à rendre l’expérience plus naturelle, en anticipant les besoins sans nécessiter d’interactions manuelles répétées.

Sur Google TV, Gemini devrait améliorer la recommandation de contenus en analysant les préférences de l’utilisateur. Au lieu de simples suggestions basées sur l’historique, l’assistant pourra proposer des films ou séries en fonction du moment de la journée, de l’humeur ou même des interactions précédentes. Une approche plus fine qui transforme la télévision en un compagnon intelligent plutôt qu’un simple outil de diffusion.

Un écosystème Google en pleine mutation

L’intégration de Gemini ne se limite pas à Android Auto et Google TV. Google prévoit également son déploiement sur les enceintes et écrans connectés Home et Nest. Et ce, avec une phase d’accès anticipé dès octobre 2025. L’objectif est clair : remplacer progressivement Google Assistant par une IA plus performante, capable de comprendre le contexte et de personnaliser les réponses.

Cette transition vers Gemini s’inscrit dans une volonté de rendre l’ensemble des produits Google plus cohérents et interactifs. En centralisant l’intelligence artificielle sur un seul assistant, la firme espère offrir une expérience homogène, que ce soit dans la maison, en déplacement ou devant l’écran. Comme Amazon avec Alexa+, Google proposera des versions gratuites et payantes de Gemini, laissant entrevoir une nouvelle ère pour les services connectés.

Source: Gemini débarque sur Android Auto et Google TV

Utilisateurs mécontents ! Ubuntu s’inspire de Windows 11 et impose le TPM 2.0

Le prochain Ubuntu 25.10 adopte le TPM 2.0, une décision qui fait déjà débat parmi les utilisateurs. Bien que cette technologie soit optionnelle pour l’instant, ses implications soulèvent des questions sur l’évolution des systèmes d’exploitation vers des normes de sécurité plus strictes.

 

Ubuntu suit les traces de Windows 11

Bien que cela ne soit pas un requisitoire pour le moment, l’intégration du TPM 2.0 sera centrale dans une nouvelle fonction de cryptage prenant en charge le matériel. Cette décision a suscité des réactions négatives de la part des utilisateurs, inquiets que Linux, qui a longtemps promis de ne pas adopter des normes restrictives, suive un chemin similaire. La version 25.10 d’Ubuntu sera lancée en octobre et servira de base pour la prochaine version de support étendu (LTS).

Ubuntu Windows 11 TPM Canonical

Canonical impose le TPM 2.0 tandis que les utilisateurs expriment leur mécontentement

Ubuntu introduira également un nouveau panneau dans sa centrale de sécurité pour permettre la gestion des mots de passe et la récupération d’accès lors d’un changement de PC ou d’une mise à jour du TPM. Toutefois, cette fonctionnalité est encore expérimentale, et il est déconseillé de l’utiliser sur des ordinateurs de travail, en raison des problèmes potentiels de conflit avec certains pilotes.

 

Canonical justifie l’intégration du TPM 2.0 par trois objectifs. Le premier vise à répondre aux exigences de sécurité dans les environnements professionnels. Le deuxième se concentre sur l’alignement avec les tendances du développement Linux, qui recherchent des standards plus robustes. Enfin, le troisième prépare à la coexistence avec des systèmes hybrides déjà équipés de modules de sécurité matériels.

Pour les entreprises, cette initiative représente une avancée, mais pour de nombreux utilisateurs domestiques, l’intégration du TPM Ã©voque une architecture de plus en plus fermée, où le matériel pourrait redevenir une contrainte, même si cette option reste facultative.

Source: Utilisateurs mécontents ! Ubuntu s’inspire de Windows 11 et impose le TPM 2.0

Microsoft lance Copilot Appearance : l’IA devient plus humaine que jamais grâce aux émotions

Microsoft a introduit une nouvelle dimension pour son assistant Copilot avec Copilot Appearance, une fonctionnalité qui permet à l’IA d’adopter des expressions faciales et des émotions en temps réel. Actuellement accessible à un nombre limité d’utilisateurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, cette mise à jour vise à enrichir les interactions avec l’IA, ajoutant une touche plus humaine et engageante à la communication vocale. Ce développement marque une étape importante dans la personnalisation des assistants virtuels.

 

Une dimension visuelle pour améliorer les conversations

Jusqu’à présent, Copilot se contentait de répondre via des échanges vocaux ou des animations abstraites. Avec l’introduction de Copilot Appearance, les utilisateurs peuvent désormais observer l’IA exprimer des émotions et des réactions grâce à des changements dans son visage et son langage corporel. Bien que cette fonctionnalité ne soit pas un retour de l’iconique Clippy, l’assistant prend à présent la forme d’une créature abstraite dotée de diverses expressions. Il peut, par exemple, hocher la tête en accord ou afficher une émotion en fonction du contexte de la conversation.

Cette évolution s’inspire des concepts de compagnons virtuels animés, comme ceux proposés par xAI avec ses AI Grok, mais de manière plus subtile. Copilot Appearance n’en est encore qu’à ses débuts et Microsoft le décrit comme un projet expérimental. L’objectif est d’offrir une expérience de communication enrichie, où les interactions avec l’IA deviennent plus naturelles et engageantes grâce à l’ajout de ces signaux non verbaux.

 

Un test limité et un déploiement progressif

La nouvelle fonctionnalité de Copilot est actuellement testée auprès d’un petit groupe d’utilisateurs dans trois pays, avec une disponibilité limitée. L’activation de Copilot Appearance se fait via le mode vocal, accessible en appuyant sur le bouton microphone de l’interface, avec un réglage dédié dans les paramètres du mode vocal. Microsoft adopte une approche prudente pour cette première expérimentation, cherchant à affiner l’expérience avant un déploiement plus large.

Cette évolution s’inscrit dans une volonté de Microsoft de rendre ses assistants virtuels plus interactifs et personnalisés. Toutefois, il est important de noter que l’outil est encore en phase de développement et que de nombreux ajustements seront nécessaires pour parfaire l’expérience. Le géant américain semble donc prendre son temps pour affiner cette fonctionnalité avant d’envisager un lancement global.

L’ajout d’émotions et d’expressions faciales à Copilot pourrait bien transformer la manière dont les utilisateurs interagissent avec l’IA, apportant une nouvelle dimension aux outils vocaux déjà largement utilisés dans le monde du travail et des loisirs. La question qui se pose désormais est de savoir jusqu’où Microsoft ira pour humaniser ses assistants virtuels à l’avenir.

 

Source: Microsoft lance Copilot Appearance : l’IA devient plus humaine que jamais grâce aux émotions

« Je ne connecterai pas mon lave-vaisselle à ton stupide cloud », la folie des appareils trop intelligents

Quand Jeff Geerling a dû remplacer son vieux lave-vaisselle GE, il pensait faire une bonne affaire avec un Bosch série 500 (ce modèle spécifique n’est pas commercialisé en Europe mais en Amérique du Nord). Recommandé par Consumer Reports, disponible en stock, et dans son budget (moins de 1 000 dollars), ça semblait parfait. Avec son père, il l’installe sans trop de galères – malgré une petite virée au magasin de bricolage pour un outil supplémentaire. Mais une fois branché, la déception arrive vite : pour lancer un simple cycle de rinçage ou activer le mode éco, il faut… une appli. Et pas n’importe laquelle : une application connectée au Wi-Fi via un compte cloud appelé Home Connect. Sérieusement ?

C’est là que Jeff, un passionné de tech habitué à bidouiller des trucs, commence à râler – et on le comprend. Pourquoi un appareil aussi basique qu’un lave-vaisselle a-t-il besoin d’internet pour fonctionner pleinement ? Sur son ancien GE, même s’il montrait des signes d’usure (commandes capricieuses, charnières rouillées), tout était accessible avec des boutons physiques. Avec le Bosch, les fonctionnalités modernes comme le démarrage différé ou le nettoyage automatique sont bloquées derrière une barrière numérique. Résultat : soit tu te connectes, soit tu te contentes du minimum.

Pourquoi le cloud, c’est pénible (et un peu louche)

Cette dépendance au cloud, c’est une tendance qui gagne du terrain. Comme le précise The Verge, Samsung et LG, par exemple, poussent leur initiative Screens Everywhere : fini les boutons, place aux écrans tactiles et aux connexions internet. Mais à quel prix ? D’abord, il y a la sécurité. Un lave-vaisselle sur votre réseau Wi-Fi, c’est une porte ouverte potentielle pour des hackers. Bon, Bosch n’est pas une marque obscure, mais qui leur fait confiance pour sécuriser un appareil ménager aussi bien qu’Apple ou Google sécurisent un smartphone ? Pas grand-monde.

Ensuite, il y a la question de l’obsolescence programmée – les fabricants conçoivent parfois leurs produits pour ne pas durer éternellement. Avec un lave-vaisselle connecté, si le service cloud ferme un jour (parce que trop cher à maintenir) ou devient payant (bonjour l’abonnement à 5 euros/mois pour rincer les assiettes), vous vous retrouvez avec un appareil à moitié fonctionnel. Jeff y voit une stratégie sournoise : simplifier le design pour réduire les coûts aujourd’hui, et peut-être vous pousser à racheter ou payer plus tard.

Qui a besoin de commander son lave-vaisselle depuis son smartphone en vacances ? Pour une sonnette vidéo, passe encore : voir qui sonne à ta porte à distance, ça peut être utile. Mais un lave-vaisselle ? C’est censé laver la vaisselle, point. Pas besoin d’une appli pour ça. Pourtant, les fabricants semblent obsédés par l’idée de tout connecter, même quand ça n’a aucun sens.

Des solutions ? Pas si simple

Alors, que faire ? Jeff a envisagé plusieurs options. La plus évidente : ignorer ces fonctionnalités et se contenter des cycles de base. Mais c’est frustrant quand tu payes pour un appareil censé tout faire. Autre idée : le connecter au Wi-Fi et basta. Sauf que ça veut dire donner à Bosch un accès à votre réseau – et potentiellement à vos données. Il existe bien une alternative geek : une bibliothèque Python (Home Connect Python) permet de contourner le cloud et de contrôler l’appareil localement. Problème : ça demande des heures de configuration, et Jeff n’a pas envie de jouer les ingénieurs pour un lave-vaisselle.

Ce qui le met vraiment en rogne, c’est le manque de bon sens des fabricants. Pourquoi ne pas proposer un contrôle local par défaut, avec le cloud en option ? Un petit écran à 30 centimes ou quelques boutons supplémentaires suffiraient à rendre l’appareil autonome. Pour Jeff, cette paresse des designers est un aveu : on sacrifie l’expérience utilisateur pour des profits futurs – via des abonnements ou la vente de données. Et nous, consommateurs, on subit.

En France aussi, on trouve des appareils électroménagers connectés similaires à celui que Jeff Geerling critique dans son expérience. Cette tendance du « tout-connecté Â» s’est bien installée dans l’Hexagone, même si elle reste moins répandue qu’aux États-Unis ou en Asie. Des modèles comme le Bosch SMS6EDI06E, vendu chez des enseignes comme Darty ou Boulanger, utilisent aussi l’application Home Connect.

Cette app vous permet de lancer un cycle à distance, de vérifier l’état du lavage ou d’activer des options comme le mode éco. Mais, comme pour Jeff, il faut une connexion Wi-Fi et un compte cloud pour débloquer toutes les fonctionnalités. Sans ça, vous vous retrouvez avec un appareil bridé – un peu frustrant quand tu débourses 600 à 800 €.

Côté lave-linge, les Samsung Smart Control (série WW90, environ 700 €) ou les LG ThinQ (modèle F94J53WH, autour de 600 €) sont de parfaits exemples. Ils vous laissent lancer une lessive depuis votre canapé ou diagnostiquer une panne via une application. Mais, comme pour le Bosch de Jeff, ces options avancées nécessitent une inscription sur un service cloud. Si vous refusez, vous vous contentez des boutons physiques – qui, soit dit en passant, sont parfois moins intuitifs qu’avant.

Source: « Je ne connecterai pas mon lave-vaisselle à ton stupide cloud Â», la folie des appareils trop intelligents

C’est la fin pour le Free WiFi pour mobile ! Il va disparaître très prochainement

L’opérateur français annonce que son réseau Wi-Fi public gratuit va finalement prendre fin. Free s’adapte à un monde dans lequel tout le monde à internet dans la poche !

 
Le service internet historique Free WiFi va tirer sa révérence © Paul Hanaoka / Unsplash
Le service internet historique Free WiFi va tirer sa révérence © Paul Hanaoka / Unsplash
 

En 2025, l’immense majorité des Français a soit une connexion internet de qualité à la maison, soit un bon forfait mobile sur le téléphone (et souvent les deux). Résultat, les grands réseaux de WiFi public proposés durant la décennie précédente par les opérateurs ont tendance à perdre de l’intérêt. Free avait ainsi déjà en 2021 décidé de mettre fin à son service FreeWiFi pour les abonnés Freebox. Et cette fois, la boucle est bouclé avec la suppression de l’autre réseau.

Le service FreeWifi_Secure prendra fin le 1ᵉʳ octobre 2025

 

Les abonnés aux forfaits Free mobile le savent, ils ont accès, en cas de nécessité, au service internet gratuit FreeWifi_Secure, qui leur permet de pouvoir se connecter à l’extérieur. Mais ça, c’est presque déjà de l’histoire ancienne.

Les clients reçoivent en effet actuellement un mail de la part de l’opérateur français, en même temps que la délivrance de leur dernière facture Free Mobile, leur expliquant que ce réseau prendra prochainement fin. Le 1er octobre 2025, on ne pourra ainsi plus le trouver !

 
 

Un service qui serait devenu « obsolète »

Dans le mail, partagé sur les réseaux sociaux, on apprend que Free considère que « face à l’évolution des usages numériques et de nos infrastructures, le service Free WiFi est devenu obsolète. Â» Pour Free, ses abonnés bénéficient aujourd’hui d’une bonne connectivité 4G et 5G « partout en France. »

Ce n’est par ailleurs pas le seul service stoppé par Free. Le géant des télécoms a aussi mis fin à son service Femtocell, qui consistait en un boîtier permettant de créer un réseau mobile en local, ce qui permet d’obtenir une meilleure qualité des appels. Au vu de l’évolution du réseau internet, on imagine que peu de clients devraient se plaindre de ces décisions. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 
 

Source: C’est la fin pour le Free WiFi pour mobile ! Il va disparaître très prochainement