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Voici le boîtier Raspberry Pi le plus classe que vous pouvez imprimer gratuitement

Quand Fractal Design a présenté son Project: North Pi au Computex, personne ne s’attendait à ce qu’un simple boîtier pour Raspberry Pi plaise autant. Encore moins qu’il deviendrait le premier boîtier haut de gamme imprimable en 3D à la maison.

Vous connaissez le Fractal North, ce boîtier PC adulé des gamers ? Maintenant, vous allez pouvoir imprimer sa version miniature depuis votre salon. C’est la prouesse réalisée par Fractal Design avec son North Pi, un boitier pour Raspberry Pi qui reprend l’ADN de son grand frère.

Le Fractal North (et le Terra) s’est imposĂ© comme l’un des boĂ®tiers PC les plus populaires du moment. Son design Ă©purĂ©, ses lignes Ă©lĂ©gantes et son cĂ´tĂ© pratique. C’est un bon boitier PC. Avec le North Pi, Fractal Design transpose cette esthĂ©tique primĂ©e dans un format miniature conçu pour le Raspberry Pi.

 

Du Computex à l’imprimante 3D

Le North Pi a fait sensation au Computex avec son design familier mais miniaturisĂ©. Ce petit boĂ®tier de 105 x 50 x 96 mm a capturĂ© l’essence mĂŞme du Fractal North dans un format adaptĂ© au Raspberry Pi. Mais la vĂ©ritable surprise est venue après le salon : Fractal Design a dĂ©cidĂ© de partager les fichiers 3D du boĂ®tier, permettant Ă  quiconque possède une imprimante 3D de crĂ©er son propre North Pi Ă  la maison.

Avec une imprimante 3D et un peu de patience, vous pouvez désormais créer un mini-boîtier digne des plus grands fabricants.

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Android : Google lance une fonction pour verrouiller les smartphones à l’école

Le contrôle parental d’Android va embarquer une nouvelle fonctionnalité permettant aux parents de verrouiller le smartphone de leur progéniture durant certaines heures de la journée.

L’utilisation des smartphones en classe, et plus généralement au sein des écoles, est en principe interdit. Il n’est pourtant pas rare de voir circuler sur la Toile des vidéos ayant été enregistrées au sein d’établissements scolaires. Par ailleurs, les jeunes scolarisés possédant un smartphone de plus en plus tôt, il est pour certains de plus en plus difficile de rester concentré et à l’écoute en classe.

Nombreux sont les Ă©lèves Ă  ne pouvoir s’empĂŞcher de consulter leur appareil discrètement sous le bureau, dans la manche de leur veste ou dans la poche de leur sweat Ă  capuche. Pour tenter d’enrayer ce flĂ©au et de bloquer cette source de distractions, Google a eu une très bonne idĂ©e. La firme de Mountain View vient d’annoncer l’arrivĂ©e d’une nouvelle fonctionnalitĂ© qui devrait ravir aussi bien les profs que les CPE dans Family Link, son application de contrĂ´le parental d’Android.

Verrouiller le smartphone pendant les heures d’école

Après avoir introduit un peu plus tĂ´t cette annĂ©e sa fonction School Time (littĂ©ralement Temps d’école en français) sur ses smartwatches Fitbit ACE LTE, Google vient d’annoncer son arrivĂ©e, dans le courant de l’annĂ©e sur d’autres appareils. L’entreprise californienne indique que la fonctionnalitĂ© sera disponible sur « certains tĂ©lĂ©phones Android, tablettes, et montres Samsung Galaxy Â» sans toutefois donner plus de prĂ©cisions sur les appareils concernĂ©s.

Grâce Ă  cette nouvelle fonctionnalitĂ©, les parents ayant mis en place un contrĂ´le parental sur l’appareil de leur progĂ©niture pourront verrouiller celui-ci durant certaines heures de la journĂ©e. Ils pourront ainsi sĂ©lectionner les applications autorisĂ©es qui resteront accessibles par leurs enfants lorsque la fonction « School Time Â» est en place. De leur cĂ´tĂ©, les enfants verront l’écran de leur smartphone indiquer sur fond noir que School Time est actif. Un bouton greffĂ© au centre de l’écran leur permettra nĂ©anmoins d’accĂ©der aux applications autorisĂ©es. De la mĂŞme manière, il sera possible de restreindre l’utilisation des appels et des SMS. Les parents pourront sĂ©lectionner certains contacts spĂ©cifiques que leurs enfants seront autorisĂ©s Ă  appeler ou Ă  contacter par message.

Source: Android : Google lance une fonction pour verrouiller les smartphones à l’école

Google ouvre son outil d’analyse du Dark Web Ă  tous les comptes gratuits

Une fonction intĂ©ressante de Google One va arriver pour tous les possesseurs d’un compte Google. Il sera ainsi possible Ă  l’avenir de bĂ©nĂ©ficier de l’outil « rapport sur le Dark Web. Â»

Les grandes manĹ“uvres continuent au sein de Google One, l’abonnement payant qui permet notamment de bĂ©nĂ©ficier de plus d’espace de stockage chez Google. Le gĂ©ant amĂ©ricain a ainsi rĂ©cemment abandonnĂ© son offre de VPN sur Google One, crĂ©ant derrière VPN by Google. De mĂŞme, la fonction de rapport sur le Dark Web va quitter Google One… pour devenir accessible Ă  tous !

Google a l’Ĺ“il sur le Dark Web

Google One propose de nombreuses fonctionnalitĂ©s inĂ©dites. Parmi celles-ci, « rapport sur le Dark Web Â». Cette dernière permet au propriĂ©taire d’un compte Google One de rechercher au sein du dark web pour savoir si ses informations personnelles se trouvent dans les fuites et les bases de donnĂ©es proposĂ©es au sein de ce monde sous-terrain.

Une fonction qui va ĂŞtre beaucoup plus disponible prochainement. En effet, un message vient d’apparaĂ®tre sur l’interface des abonnĂ©s Google One, un message leur indiquant que « le rapport sur le dark web ne sera plus disponible dans Google One Ă  partir de la fin du mois de juillet. Â»

© Alexandre Boero pour Clubic
© Alexandre Boero pour Clubic

Une protection pour tous dès la fin du mois de juillet

Évidemment, cela ne signifie pas que la fonction disparaît. Simplement, en devenant accessible à tous les utilisateurs Google, elle change dorénavant de place.

« Le rapport sur le Dark Web sera accessible Ă  tous les utilisateurs disposant d’un compte Google de consommateur. Dark web report est intĂ©grĂ© Ă  « RĂ©sultats vous concernant » en tant que solution combinĂ©e pour aider les utilisateurs Ă  protĂ©ger leur prĂ©sence en ligne Â» a-t-il Ă©tĂ© indiquĂ©.

Ce changement sera effectif d’ici Ă  la fin du mois de juillet. Et il devrait ĂŞtre bien accueilli, dans un contexte oĂą la cybercriminalitĂ© n’a eu de cesse de croĂ®tre ces dernières annĂ©es.

 

Source: Google ouvre son outil d’analyse du Dark Web Ă  tous les comptes gratuits

Microsoft prévient que la mise à jour KB5040442 provoque le mode récupération BitLocker, voici comment rétablir votre système

La mise à jour de sécurité KB5040442 de juillet 2024 pour Windows provoque le démarrage de certains appareils en mode récupération BitLocker. Microsoft enquête sur ce problème qui touche Windows 10, 11 et plusieurs versions serveur.

L’Ă©tĂ© 2024 s’annonce mouvementĂ© pour les utilisateurs Windows. Ă€ peine le Patch Tuesday de juillet dĂ©ployĂ© que Microsoft tire dĂ©jĂ  la sonnette d’alarme. La mise Ă  jour KB5040442, censĂ©e colmater pas moins de 142 failles de sĂ©curitĂ©, cause des maux de tĂŞte Ă  certains utilisateurs. Leur machine refuse de dĂ©marrer normalement et les accueille avec un Ă©cran bleu de rĂ©cupĂ©ration BitLocker.

Ce problème touche principalement les appareils ayant activĂ© le chiffrement BitLocker. Il concerne Windows 10, Windows 11 et plusieurs versions serveur. Microsoft n’a pas encore trouvĂ© la source exacte du bogue, mais rassure : une fois la clĂ© de rĂ©cupĂ©ration saisie, les systèmes devraient fonctionner normalement. Pas de quoi se rĂ©jouir pour autant, car ce Ă©nième bogue n’est pas pour rassurer les utilisateurs quant Ă  la fiabilitĂ© des mises Ă  jour de sĂ©curitĂ©.

BitLocker, remède numérique pire que le mal ?

BitLocker n’en est pas Ă  son premier rodĂ©o. Cette fonctionnalitĂ© de chiffrement intĂ©grĂ©e Ă  Windows protège vos donnĂ©es des regards indiscrets en cas de vol ou de perte de votre appareil. Elle transforme le contenu de vos disques durs en charabia incomprĂ©hensible sans la bonne clĂ©.

Mais ce gardien zĂ©lĂ© a dĂ©jĂ  montrĂ© ses limites. La mise Ă  jour 24H2 de Windows 11, prĂ©vue pour fin 2024, prĂ©voit d’activer BitLocker par dĂ©faut sur tous les PC, une dĂ©cision qui fait grincer des dents les experts en performance. Des tests ont en effet rĂ©vĂ©lĂ© que BitLocker peut rĂ©duire les vitesses de lecture/Ă©criture des SSD jusqu’Ă  45 %.

Pour les processeurs un peu datĂ©s, la charge de travail supplĂ©mentaire risque de ralentir considĂ©rablement le système. Les CPU rĂ©cents s’en tirent mieux grâce Ă  des instructions de chiffrement matĂ©rielles, mais le coup de frein reste perceptible. Microsoft justifie ce choix par un renforcement de la sĂ©curitĂ©, mais laisse aux utilisateurs la possibilitĂ© de dĂ©sactiver BitLocker. Une option Ă  considĂ©rer pour ceux qui privilĂ©gient les performances brutes Ă  la protection des donnĂ©es.

La mise à jour de juillet 2024 fait des siennes : comment réparer le démarrage en mode récupération Bitlocker

Le dernier Patch Tuesday de Microsoft a apportĂ© son lot de correctifs, mais aussi un problème inattendu. Certains utilisateurs voient leur machine dĂ©marrer en mode rĂ©cupĂ©ration BitLocker après l’installation de la mise Ă  jour KB5040442. Ce comportement, normalement rĂ©servĂ© aux modifications matĂ©rielles ou du TPM, survient sans raison apparente.

Les appareils les plus touchĂ©s sont ceux ayant activĂ© l’option « Chiffrement de l’appareil Â» dans les paramètres de confidentialitĂ© et de sĂ©curitĂ©. L’Ă©cran bleu qui apparaĂ®t demande la saisie d’une clĂ© de rĂ©cupĂ©ration, indispensable pour dĂ©verrouiller le système et reprendre un fonctionnement normal.

On ne sait jamais à quel bogue s'attendre avec une mise à jour de Windows © PixieMe / Shutterstock
On ne sait jamais Ă  quel bogue s’attendre avec une mise Ă  jour de Windows © PixieMe / Shutterstock

Que faire si vous ĂŞtes concernĂ© ? Pas de panique, la situation n’est pas irrĂ©versible. Voici la marche Ă  suivre :

  • Localisez votre clĂ© de rĂ©cupĂ©ration BitLocker. Elle est gĂ©nĂ©ralement liĂ©e Ă  votre compte Microsoft ;
  • Connectez-vous au portail de rĂ©cupĂ©ration BitLocker avec vos identifiants pour la rĂ©cupĂ©rer ;
  • Une fois la clĂ© en main, saisissez-la sur l’Ă©cran de rĂ©cupĂ©ration. Votre appareil devrait alors dĂ©marrer normalement ;
  • Après le redĂ©marrage, vĂ©rifiez que tout fonctionne correctement. Si des problèmes persistent, n’hĂ©sitez pas Ă  contacter le support Microsoft.

Microsoft enquĂŞte actuellement sur les causes de ce dysfonctionnement. En attendant un correctif officiel, restez vigilant lors de l’installation des prochaines mises Ă  jour. Gardez toujours votre clĂ© de rĂ©cupĂ©ration BitLocker Ă  portĂ©e de main, au cas oĂą l’histoire se rĂ©pĂ©terait.

Source: Microsoft prévient que la mise à jour KB5040442 provoque le mode récupération BitLocker, voici comment rétablir votre système

Panique sur Internet : des millions de mots de passe ont disparu des serveurs de Google

A-t-on tout à fait raison de confier ses mots de passe à des gestionnaires ? Force est de reconnaître qu’il n’existe pas de solution à toute épreuve quand il s’agit de mot de passe : car celui de Google Chrome vient tout simplement de subir une faille durant sa mise à jour aux conséquences désastreuses pour beaucoup : la disparition de millions de mots de passe, et l’accès à tous les services qui vont avec !

Fort heureusement, au bout de tout le chaos que cela a pu poser, la firme de Mountain View a finalement bien pu apporter un correctif : il vous suffit, en thĂ©orie du moins, de le tĂ©lĂ©charger en mettant Ă  jour votre gestionnaire pour rĂ©gler le problème dans son intĂ©gralitĂ©. Il vous faudra nĂ©anmoins probablement redĂ©marrer votre appareil pour en obtenir toutes les vertus rĂ©paratrices.

En cas de dysfonctionnement, Google a une solution provisoire qui est dĂ©taillĂ©e plus en dĂ©tails par la firme de Mountain View ici. Il vous faudra lancer les propriĂ©tĂ©s de Google Chrome, et inscrire ceci dans le champ cible : « â€“enable-features=SkipUndecryptablePasswords Â».

Source: Panique sur Internet : des millions de mots de passe ont disparu des serveurs de Google

Google ne va finalement pas tuer son application de prise de notes, du moins pas tout de suite

Après plusieurs jours de rumeur, Google a finalement pris la parole à propos du sort réservé à Keep, son application de prises de note. Contrairement à ce que l’on pensait tous, celle-ci ne va pas encore disparaître. En revanche, elle sera mieux intégrée à l’écosystème Google.

google keep

Mise Ă  jour du 26 avril 2024 :

C’est finalement après une semaine de rumeurs Google a pris la parole Ă  propos de fin de Keep. Bonne nouvelle pour ses utilisateurs, l’application n’est pas encore prĂŞte de disparaĂ®tre. En revanche, la firme de Mountain View est bien en train de revoir son fonctionnement. Dans un billet de blog, celle-ci explique que Â«â€‰dans l’annĂ©e Ă  venir, les rappels Keep seront automatiquement enregistrĂ©s dans Google Tasks », comme le laissaient entendre les lignes de code dĂ©couvertes par Assemble Debug.

« Ainsi, en plus d’accĂ©der aux rappels via Keep, vous pourrez les consulter, les modifier et les complĂ©ter Ă  partir de l’Agenda, des Tâches et de l’Assistant. » Autrement dit, les notes classiques Ă©crites au sein de Google Keep resteront dans l’application. En revanche, les rappels configurĂ©s ainsi que les listes Ă  puces seront automatiquement intĂ©grĂ©es Ă  Google Tasks.

Article du 19 avril 2024 :

Ce n’est pas pour rien si Google a du mal à se défaire de sa réputation de tueur d’applications. La firme a en effet la fâcheuse tendance à lancer des services à la pelle, avant de réutiliser celle-ci pour creuser leur tombe quelques années plus tard. Récemment, c’est son VPN inclus dans l’offre Google One qui a en a fait les frais. Et visiblement, la faucheuse pourrait bientôt avoir à nouveau du travail.

Force est de constater que Google Keep, l’application de notes du gĂ©ant amĂ©ricain, n’a jamais rencontrĂ© le succès de ses grandes rivales. Ces derniers temps, on sentait d’ailleurs que Google prĂ©parait le terrain pour la suite, notamment avec Google Tasks, qui a eu droit Ă  sa propre application après son apparition dans Gmail. Ça n’a pas ratĂ© : malgrĂ© un sursaut de vitalitĂ© le mois dernier avec l’ajout de quelques nouveautĂ©s, Google Keep est bel et bien sur le dĂ©part.

GOOGLE KEEP VA LAISSER SA PLACE À GOOGLE TASKS

C’est en tout cas ce que semblent indiquer quelques lignes de codes repérées par AssembleDebug. Ces derniers, pas encore activées par la firme permettront une fois chose faite d’afficher des alertes au sein de Google Keep, invitant les utilisateurs à transférer leurs rappels vers Google Tasks. Ces mêmes rappels devraient donc à terme disparaître de Google Keep, au profit de sa voisine.

De la même manière, Google Tasks intègre également des lignes de codes qui préparent l’arrivée de rappels depuis Google Keep. Le sort de cette dernière ne fait donc que peu de doute. S’il faut encore attendre une communication de Google pour en avoir le cœur net, il y a de fortes chances pour que Google Keep finisse par disparaître. L’application pourra au moins se targuer d’avoir tenu une dizaine d’années.

 

Source: Google ne va finalement pas tuer son application de prise de notes, du moins pas tout de suite

Finalement, macOS ne sera pas bridé en Europe

Alors qu’Apple semblait avoir mis l’Europe de côté pour le déploiement de ses outils d’IA, la firme américaine fait marche arrière avec macOS 15.1.
Apple Intelligence
Apple Intelligence // Source : Apple

La sortie de la dernière bĂŞta de macOS 15.1 cachait quelque chose, et pour cause : elle intègre les tant attendus outils d’Apple Intelligence, le nom choisi par la firme de Cupertino pour dĂ©signer sa suite d’outils basĂ©s sur l’intelligence artificielle.

Mais un dĂ©tail a Ă©chappĂ© Ă  beaucoup, mais pas Ă  Numerama : contrairement Ă  iOS et iPadOS, macOS ne bloque pas l’accès Ă  ces fonctionnalitĂ©s en Europe.

Une exception européenne

Alors qu’Apple avait clairement indiquĂ© que ses outils d’IA ne seraient pas disponibles en Europe sur iPhone et iPad, voilĂ  que macOS fait figure d’exception. Comme l’a judicieusement repĂ©rĂ© Numerama, il est tout Ă  fait possible d’activer Apple Intelligence sur un Mac en Europe, Ă  condition de s’inscrire sur une liste d’attente. Cette diffĂ©rence de traitement n’est pas anodine et rĂ©vèle les subtilitĂ©s de la rĂ©glementation europĂ©enne en matière de technologies.

 

La raison de cette disparitĂ© est simple, mais lourde de consĂ©quences : macOS n’est pas considĂ©rĂ© comme un « gatekeeper Â» (ou contrĂ´leur d’accès) selon la dĂ©finition de la Commission europĂ©enne. Ce statut, attribuĂ© Ă  iOS et iPadOS, soumet ces systèmes d’exploitation Ă  des règles plus strictes en matière de concurrence et de protection des donnĂ©es. macOS, Ă©chappant Ă  cette catĂ©gorisation, bĂ©nĂ©ficie d’une plus grande libertĂ© dans le dĂ©ploiement de nouvelles fonctionnalitĂ©s, y compris celles basĂ©es sur l’IA.

Source: Finalement, macOS ne sera pas bridé en Europe

Opération Endgame : Une frappe mondiale contre les botnets et la cybercriminalité

Entre le 27 et le 29 mai 2024, l’opĂ©ration Endgame a ciblĂ© des « droppers Â», des outils pirates. Ces actions ont visĂ© Ă  perturber les services criminels en arrĂŞtant des hackers malveillants importants et en dĂ©mantelant les infrastructures criminelles. L’un des pirates aurait gagnĂ© plus de 69 millions de dollars.

Cette approche a eu un impact mondial sur l’écosystème des droppers, des outils malveillants qui permettent, entre autre, de tĂ©lĂ©charger des codes pirates (rançongiciel, Etc.). Les infrastructures de malware, dĂ©mantelĂ©es pendant ces journĂ©es d’action, facilitaient les attaques par ransomware et autres logiciels malveillants. Ă€ la suite de ces actions, huit fugitifs liĂ©s Ă  ces activitĂ©s criminelles, recherchĂ©s par l’Allemagne, seront ajoutĂ©s Ă  la liste des personnes les plus recherchĂ©es d’Europe le 30 mai 2024. Ces individus sont recherchĂ©s pour leur implication dans des activitĂ©s de cybercriminalitĂ© grave.

Cette opération est la plus grande jamais menée contre les botnets, qui jouent un rôle majeur dans le déploiement de ransomwares. L’opération, initiée et dirigée par la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, a également été soutenue par Eurojust et a impliqué le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis. De plus, l’Arménie, la Bulgarie, la Lituanie, le Portugal, la Roumanie, la Suisse et l’Ukraine ont également soutenu l’opération par diverses actions telles que des arrestations, des interrogatoires de suspects, des perquisitions et des saisies ou des démantèlements de serveurs et de domaines. L’opération a également été soutenue par plusieurs partenaires privés.

La police française Ă©tait prĂ©sente, en Ukraine, lors de l’opĂ©ration « End Game Â».

Les actions coordonnées ont conduit à :

  • 4 arrestations (1 en ArmĂ©nie et 3 en Ukraine)
  • 16 perquisitions (1 en ArmĂ©nie, 1 aux Pays-Bas, 3 au Portugal et 11 en Ukraine)
  • Plus de 100 serveurs dĂ©mantelĂ©s ou perturbĂ©s en Bulgarie, au Canada, en Allemagne, en Lituanie, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Suisse, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Ukraine
  • Plus de 2 000 domaines sous le contrĂ´le des forces de l’ordre

En outre, les enquêtes ont révélé qu’un des principaux suspects a gagné au moins 69 millions d’euros en cryptomonnaie en louant des infrastructures criminelles pour déployer des ransomwares. Les transactions de ce suspect sont constamment surveillées et une autorisation légale de saisie de ces actifs a déjà été obtenue.

ZATAZ avait croisé certains des pirates impliqués sur des forums Russes, dès 2020. [site traduit]

Qu’est-ce qu’un dropper et comment fonctionne-t-il ?

Les droppers sont un type de logiciel malveillant conçu pour installer d’autres malwares sur un système cible. Ils sont utilisés lors de la première phase d’une attaque de malware, permettant aux criminels de contourner les mesures de sécurité et de déployer des programmes nuisibles supplémentaires, tels que des virus, des ransomwares ou des logiciels espions. Les droppers eux-mêmes ne causent généralement pas de dommages directs, mais ils sont cruciaux pour accéder et implanter des logiciels malveillants sur les systèmes affectés. ZATAZ vous explique comment fonctionne un dropper.

  1. Infiltration : Les droppers peuvent entrer dans les systèmes par divers canaux, tels que les pièces jointes d’e-mails, les sites web compromis, ou en Ă©tant associĂ©s Ă  des logiciels lĂ©gitimes.
  2. ExĂ©cution : Une fois exĂ©cutĂ©, le dropper installe le malware supplĂ©mentaire sur l’ordinateur de la victime. Cette installation se fait souvent Ă  l’insu de l’utilisateur.
  3. Évasion : Les droppers sont conçus pour Ă©viter la dĂ©tection par les logiciels de sĂ©curitĂ©. Ils peuvent utiliser des mĂ©thodes telles que l’obfuscation de leur code, l’exĂ©cution en mĂ©moire sans Ă©criture sur le disque, ou l’usurpation de processus de logiciels lĂ©gitimes.
  4. Livraison de la charge utile : Après avoir dĂ©ployĂ© le malware supplĂ©mentaire, le dropper peut soit rester inactif, soit se supprimer pour Ă©viter la dĂ©tection, laissant la charge utile accomplir les activitĂ©s malveillantes prĂ©vues.

Les malwares ciblés par l’opération

  • SystemBC facilitait la communication anonyme entre un système infectĂ© et des serveurs de commande et de contrĂ´le.

L’un des pirates attrapé par l’OP ENDGAME, et son business.

  • Bumblebee, distribuĂ© principalement via des campagnes de phishing ou des sites web compromis, Ă©tait conçu pour permettre la livraison et l’exĂ©cution de charges utiles supplĂ©mentaires sur les systèmes compromis. Bumblebee est un tĂ©lĂ©chargeur sophistiquĂ© observĂ© pour la première fois en mars 2022. L’objectif de Bumblebee est de tĂ©lĂ©charger et d’exĂ©cuter des charges utiles supplĂ©mentaires. Les chercheurs de Proofpoint ont observĂ© que Bumblebee abandonnait des charges utiles, notamment Cobalt Strike, shellcode, Sliver et Meterpreter, et ont Ă©valuĂ© avec une grande confiance que le chargeur Bumblebee pouvait ĂŞtre utilisĂ© pour diffuser un ransomware ultĂ©rieur. Bumblebee a Ă©tĂ© utilisĂ© par plusieurs acteurs de la menace cybercriminelle, y compris les courtiers d’accès initiaux, et a Ă©tĂ© une charge utile privilĂ©giĂ©e depuis sa première apparition en mars 2022 jusqu’en octobre 2023 avant de disparaĂ®tre, mais il est rĂ©apparu en fĂ©vrier 2024.
  • SmokeLoader Ă©tait principalement utilisĂ© comme tĂ©lĂ©chargeur pour installer des logiciels malveillants supplĂ©mentaires sur les systèmes infectĂ©s. ZATAZ avait repĂ©rĂ© une location de cet outil pour 399$ comme le montre notre capture Ă©cran, ci-dessous.
  • IcedID (aussi connu sous le nom de BokBot), initialement classĂ© comme un cheval de Troie bancaire, avait Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour servir d’autres cybercrimes en plus du vol de donnĂ©es financières.
  • Pikabot est un cheval de Troie utilisĂ© pour obtenir un accès initial aux ordinateurs infectĂ©s, ce qui permet le dĂ©ploiement de ransomwares, la prise de contrĂ´le Ă  distance de l’ordinateur et le vol de donnĂ©es.

Ces deux derniers codes malveillants ont Ă©tĂ© exploitĂ©s par les pirates cachĂ©s derrière le ransomware  BlackBasta, ReVIL (jugĂ© en ce moment en Russie) ou encore CONTI. Un autre groupe de rançonneur, 8Base a utilisĂ©, en 2023, une version modifiĂ©e de SmokeLoader.

« Les amis du petit déjeuner » ukrainiens avaient fait appels à leur GIGN local.

Commandement et coordination Ă  Europol

Europol a facilitĂ© l’échange d’informations et a fourni un soutien analytique, de traçage de cryptomonnaies et mĂ©dico-lĂ©gal Ă  l’enquĂŞte. Pour soutenir la coordination de l’opĂ©ration, Europol a organisĂ© plus de 50 appels de coordination avec tous les pays ainsi qu’un sprint opĂ©rationnel Ă  son siège. Plus de 20 officiers de police du Danemark, de France, d’Allemagne et des États-Unis ont soutenu la coordination des actions opĂ©rationnelles depuis le poste de commandement Ă  Europol, et des centaines d’autres officiers des diffĂ©rents pays ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans les actions. Un poste de commandement virtuel a Ă©galement permis une coordination en temps rĂ©el entre les officiers armĂ©niens, français, portugais et ukrainiens dĂ©ployĂ©s sur le terrain pendant les activitĂ©s. En France, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, le bureau du Procureur public JUNALCO (Juridiction nationale contre la criminalitĂ© organisĂ©e) et la police judiciaire de Paris (PrĂ©fecture De Police de Paris) ont participĂ© Ă  l’opĂ©ration.

Un site web « End Game Â» a Ă©tĂ© mis en place. Un peu comme ce fĂ»t le cas avec le groupe de pirates informatiques Lockbit, l’opĂ©ration « End Game Â» a Ă©tĂ© « hollywoodisĂ© Â». Un site qui menace, très clairement, les instigateurs et utilisateurs de ces droppers. Gros budget : des vidĂ©os et teasing pour de future rĂ©vĂ©lation.

« Bienvenue dans La Fin du jeu. affiche le site web des autoritĂ©sLes forces de l’ordre internationales et leurs partenaires ont uni leurs forces. Nous enquĂŞtons sur vous et vos activitĂ©s criminelles depuis longtemps et nous ne nous arrĂŞterons pas lĂ . Il s’agit de la saison 1 de l’opĂ©ration Endgame. Restez Ă  l’écoute. Ce sera certainement passionnant. Mais peut-ĂŞtre pas pour tout le monde. Certains rĂ©sultats peuvent ĂŞtre trouvĂ©s ici, d’autres vous parviendront de manière diffĂ©rente et inattendue. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter, vous pourriez avoir besoin de nous. Nous pourrions certainement tous les deux bĂ©nĂ©ficier d’un dialogue ouvert. Vous ne seriez ni le premier ni le dernier. Pensez Ă  (votre) prochain mouvement. Â» Les plus curieux s’amuseront des pseudonymes affichĂ©s dans certains clips.

Le 24 mai, l’un des pirates, proposait une promotion pour son produit. 600$ pour 1000 installations malveillantes. Jusqu’à 20 000 machines piĂ©gĂ©es par jour ! « Tout est simplifiĂ©, a pu lire ZATAZ. Vous ne payez que la configuration et obtenez vos – friandises. […] Vous n’avez mĂŞme pas besoin de chercher quelqu’un qui chiffrera les fichiers« .

Source: ZATAZ » Opération Endgame : Une frappe mondiale contre les botnets et la cybercriminalité

Windows 11 : la mise Ă  jour de juin empĂŞche les PC de s’allumer

La dernière mise à jour de Windows 11 est buguée et ruinerait l’expérience de l’OS. Celle-ci empêcherait certains PC utilisant les versions 22H2 et 23H2 de s’allumer ou bien les bloquerait dans une boucle de redémarrage infinie.

Windows 11, au grand dam de Microsoft, n’est pas étranger aux bugs ou problèmes en tout genre. Le système d’exploitation du géant de Redmond n’est pas toujours stable ce qui peut grandement dégrader l’expérience des utilisateurs.

C’est en partie pour cette raison que Windows 11 n’arrive pas à convaincre, les usagers préférant rester pour la plupart sur Windows 10. Alors que l’OS s’approche petit à petit du déploiement de sa prochaine mise à jour majeure 24H2, un bug de la dernière update en date handicape fortement l’utilisation des PC.

Il y a peu, Microsoft lançait le patch de juin, celui-ci comportant divers correctifs pour Windows 10 mais aussi des fonctionnalités inédites sur Windows 11. Malheureusement, KB5039302, l’update de la dernière version de l’OS, présente un bug majeur.

À l’image du fiasco de la mise à jour de février, la nouvelle peut rendre les ordinateurs totalement inutilisables. En effet, celle-ci peut empêcher l’allumage des machines ou encore les bloquer dans une boucle de redémarrages infinis.

Attention aux machines virtuelles
Ce problème particulièrement grave touche les versions 22H2 et 23H2 de Windows 11. La mise à jour affecte également les configurations utilisant des machines virtuelles ou bien des logiciels comme CloudPC, DevBox ou Azure Virtual Desktop.

Si Microsoft a connaissance du bug et est certainement en train de chercher une solution, aucune correction officielle n’est disponible pour le moment. L’entreprise précise en revanche que les versions Home de l’OS pourraient être moins affectées. Selon la firme, la virtualisation serait moins présente dans cet environnement précis.

Microsoft a possiblement raison, néanmoins, tous les usagers utilisant une machine virtuelle, quelle que soit son édition de Windows 11, seraient à risque. L’unique façon de se débarrasser du bug serait, d’après la firme, d’opérer une récupération du système afin de rétablir son fonctionnement normal.

Finalement, le géant de Redmond conseille fortement à ses utilisateurs de ne pas télécharger KB5039302 et d’attendre un correctif. De plus, l’entreprise a suspendu le déploiement de la mise à jour pour ne pas propager plus encore ce bug pour le moins gênant.

Comment désinstaller la mise à jour KB5039302 ?

Pour ceux qui ont déjà installé la mise à jour mais qui ne sont pas affectés, un retour vers une ancienne version de Windows 11 pourrait être indiqué. Pour ce faire, il suffit de suivre les étapes suivantes :

Pressez Win+I pour ouvrir le menu des Paramètres.
Dans la section Windows Update, sélectionnez Historique des mises à jour.
Trouvez et désinstallez KB5039302.
Enfin, confirmez la désinstallation et redémarrez votre PC.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que Microsoft et Windows 11 sont victimes de ce genre de problème. Alors que l’entreprise souhaite voir les utilisateurs de Win 10 passer sur la version récente de l’OS, ces derniers pourraient encore y réfléchir à deux fois.

D’autant plus que la stratégie de communication agressive du géant de Redmond à grand renfort de publicité et de pop-up ne fait pas l’unanimité. À force, l’entreprise comme le système d’exploitation pourraient perdre la confiance des utilisateurs.

Lire la suite sur https://www.tomshardware.fr/windows-11-la-mise-a-jour-de-juin-empeche-les-pc-de-sallumer/

Source: Windows 11 : la mise Ă  jour de juin empĂŞche les PC de s’allumer

Temu offre 100€… Contre vos informations personnelles

Au travers d’une nouvelle offre, l’application chinoise propose à ses utilisateurs de gagner 100€. Cependant, le règlement de cette offre indique une récolte de données particulièrement intrusive.

Comme le rapporte Numerama, Temu a dĂ©ployĂ© une offre particulièrement agressive. En effet, l’application de e-commerce propose Ă  ses utilisateurs de gagner pas moins de 100 euros. Pour ĂŞtre prĂ©cis, ce montant est divisĂ© en deux : 60 euros en coupons Ă  utiliser sur le site et 30 euros directement versĂ©s sur le compte PayPal de l’utilisateur.

Mais voilà, ces 100 euros ne sont pas versés par générosité. En échange de cette somme, Temu s’approprie différentes informations personnelles à propos de l’utilisateur, et pas des moindres.

Mais attardons-nous tout d’abord sur le mode de fonctionnement de cette offre. Pour y accéder, il suffit de scanner un QR code qui redirige l’utilisateur vers la page de l’offre en question.

Ensuite, l’utilisateur se retrouve face à son potentiel gain qui est de 120 € en Belgique (90 € en coupons et 30 € en cash via PayPal). Dans un premier temps, lors de notre test, notre gain était bloqué à 97 €.

Dans un second temps, l’application nous a invités à tourner 6 fois une roue afin d’atteindre les fameux 120€ de gain. Nous avons donc tourné cette roue à six reprises. Durant cette phase, l’application chinoise nous a incités à inviter des amis et à payer afin de doubler nos gains.

Finalement, nous avons atteint la somme de… 119€. Autant dire que l’application fait tout pour frustrer l’utilisateur. En réalité, pour atteindre le gain de 120 € (dont 30 en cash), nous devions inviter des amis, une étape que bon nombre d’utilisateurs pourraient facilement effectuer.

Et c’est ici oĂą le piège se referme, comme l’a signalĂ© une utilisatrice de X qui a partagĂ© le règlement de l’offre. En effet, en acceptant de recevoir les 120 euros de gains, l’utilisateur donne son autorisation pour le partage de : « la photo, du nom, de l’image, de la voix, des opinions, des dĂ©clarations, des informations biographiques et/ou de la ville d’origine et de l’état Ă  des fins personnelles ou publicitaires dans tous les mĂ©dias du monde entier, connus ou dĂ©veloppĂ©s ultĂ©rieurement, Ă  perpĂ©tuitĂ©, sans autre examen, notification, paiement ou contrepartie Â».

Autant dire que nous ne sommes pas là face à des données personnelles de second plan. En réalité, Temu ne précise pas la finalité de la récolte de ces données personnelles. Tout est donc envisageable.

Comme le souligne Adrianus Warmenhoven (expert en sĂ©curitĂ© chez NordVPN) dans un communiquĂ© relayĂ© par Numerama : « Les consommateurs doivent comprendre ce que cela implique. Fournir des donnĂ©es personnelles sans en comprendre la finalitĂ© ou les rĂ©percussions potentielles les expose Ă  de graves risques, qu’il s’agisse d’être victime de cybercriminalitĂ© ou d’usurpation d’identitĂ© Â».

De son cĂ´tĂ©, Temu a minimisĂ© toute utilisation abusive des donnĂ©es personnelles rĂ©coltĂ©es. ContactĂ© par le mĂ©dia anglais The Tab, l’application chinoise a dĂ©clarĂ© que « Nous [Temu] ne vendons pas d’informations sur les utilisateurs. Les conditions gĂ©nĂ©rales mises en Ă©vidence sont courantes dans des promotions similaires organisĂ©es par diverses entreprises dans diffĂ©rents secteurs Â».

Dans tous les cas, Temu multiplie les offres coup-de-poing afin d’attirer de nouveaux clients et les rendre accros. Ă€ ce titre, son mode de fonctionnement est sensiblement identique Ă  celui d’un casino. Prudence donc.

Source: Temu offre 100€… Contre vos informations personnelles