Kaspersky free, un antivirus gratuit pour concurrencer Avast et Microsoft

Kaspersky est désormais disponible en version gratuite. Selon les explications d’Eugene Kaspersky, fondateur de la société, il s’agit d’un produit parfaitement complet et fonctionnel. Baptisé Kaspersky Free, le nouveau logiciel ne propose cependant que les fonctionnalités de base comme le scan antivirus, la protection des emails… Il faudra basculer en version payante pour pouvoir bénéficier des options plus « musclées ».

Par ce geste, l’enseigne informatique russe veut conquérir le marché international et voler la vedette à des concurrents de taille comme Avast ou encore Windows Defender. Le nouveau produit a d’ailleurs déjà été déployé dans plusieurs pays à travers le monde dont les États-Unis.

 

Clavier

La nouvelle a cependant été accueillie assez froidement par le gouvernement américain qui soupçonne des intentions cachées de la part de Kaspersky Lab.

Un logiciel complet mais limité

Sur son blog, Eugène Kaspersky a expliqué que cet antivirus gratuit n’était pas destiné à concurrencer les versions payantes de la société. Ce nouveau produit ne présente en effet que les fonctionnalités « essentielles ». Il ne pourra ainsi assurer qu’une protection de base, mais qui n’en restera pas moins efficace. Pour s’en assurer, les ingénieurs ont planché dessus pendant un an et demi, réalisant des tests en Russie, en Ukraine ou encore en Chine.

Aujourd’hui, Kaspersky Free s’apprête à conquérir le monde. L’antivirus est déjà disponible aux États-Unis, mais aussi au Canada ainsi que dans plusieurs pays asiatiques. L’Europe devra, quant à elle, attendre encore en octobre avant de pouvoir en profiter à son tour.

Kaspersky Free, un cheval de Troie ?

Si Kaspersky ne cherche qu’à étendre son business, les services secrets américains ne voient pas l’initiative d’un bon œil. La CIA pense que cette version soi-disant gratuite du logiciel pourrait bien être un stratagème d’espionnage de la part du gouvernement russe.

Ce dernier pourrait en effet se servir du logiciel pour espionner les réseaux informatiques des États-Unis.

Cela fait plusieurs années que l’Oncle Sam suspecte Kaspersky Lab d’être étroitement lié au service fédéral de sécurité de la fédération de Russie. Avec de telles suspicions, les tensions entre la Maison Blanche et Kremlin ne sont pas près de s’apaiser.

Source fredzone.org

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